διαδέχομαι
διαδέωδια·δέχομαι (f.
-δέξομαι, ao.
διεδεξάμην, etc.)
I recevoir par
succession, d’où :
1 recevoir d’un
autre : πλοῦτον παρά τινος,
Luc. D. mort.
11, 3, hériter de la fortune de qqn ;
δ. λόγον παρά τινος, DH. Rhet. 14, ou simpl. δ. λόγον, Plat. Rsp. 576b ; ou abs. διαδέχεσθαι,
Hdt. 8, 142 ;
Plat. Leg.
900c, prendre
la parole après qqn ; en parl. de royauté, de
commandement, etc. avec double
rég. : δ. τὴν ἀρχὴν παρά
τινος, Pol. 9,
23, 8, recevoir le pouvoir des mains de qqn ; τὴν ναῦν δ. τινι, Dém.
1218, 23, succéder à qqn dans le
commandement du navire ; ou simpl.
avec l’acc. de la chose :
δ. τὴν βασιλείαν, Pol. 2, 4, 7 ; τὴν ἀρχήν, Hdn 4, 2, 20 ; etc. succéder à qqn dans l’exercice de la
royauté, du pouvoir, etc. ; avec le dat. ou
rar. l’acc. de la
pers. δ. τινι, Xén. Cyr. 8, 6, 18 ; Plat.
Leg. 758b ; δ. τινα, Arstt. Pol. 4, 15, 7 ;
Pol. 17, 3, 6 ;
Str. 795,
succéder à qqn ; abs. οἱ διαδεξάμενοι, Pol.
9, 34, 11, les successeurs (d’Alexandre)
||
2 se succéder les uns aux
autres : δ. τοῖς ἵπποις,
Xén. An.
1, 5, 2, se relayer avec des chevaux
frais ; en parl. de royauté, de commandement,
etc. : οἱ διαδεχόμενοι
στρατηγοί, Lys. 135, 30, les généraux qui se succèdent dans le
commandement ;
subst. οἱ Πύρρου διαδεχόμενοι, App.
Ill. 1, les
successeurs de Pyrrhus ||
II mettre à la place de,
remplacer : τὸν ὕπατον, DS. Exc. 2, 507, donner un successeur au consul.