διαισχύνομαι

δίαιτα

διαιτάω-ῶ
δίαιτα, ης ()
I genre de vie :
1 en gén. l’ensemble des habitudes du corps et de l’esprit, les goûts, les mœurs, etc. Pd. P. 1, 182 ; Hdt. 1, 35 ; Att. (Eschl. Pr. 490 ; Thc. 1, 6, etc.) ; joint à ζόη (ion.) : δίαιταν τῆς ζόης μεταϐάλλειν, Hdt. 1, 157, changer son genre de vie ; particul. en parl. de la nourriture et du logement (lat. cultus victusque) Soph. O.C. 352 ; πτωχὴ δ. Soph. O.C. 751, genre de vie misérable ; δ. εὐτελής, Xén. Cyr. 1, 3, 2, vie simple ou frugale ; τῆς διαίτης ou ἐπὶ διαίτῃ, App. Mithr. 46 ; Civ. 1, 91, etc. ; ou παρὰ τὴν δίαιταν, Ath. 519b, à table ||
2 genre de vie prescrit par un médecin, régime, Hpc. V. med. 9 ; Plat. Rsp. 404a ||
3 particul. résidence, Arstt. Nic. 1, 6, 3 ; Plut. M. 515e ; δίαιταν ἔχειν παρά τινι, Hdt. 1, 136, vivre auprès de qqn ; d’où maison, appartement (cf. lat. diæta, postér. zeta) Ar. Ran. 114 ; Plut. Popl. 15, etc. ; particul. cabine de navire, Ath. 207c ; gîte d’un animal, Arstt. Mund. 6, 16 ||
II t. de droit attique :
1 arbitrage, And. 12, 5 (loi) ; différ. de δίκη, Arstt. Rhet. 1, 13, 19 ; δίαιταν ἐπιτρέψαι τινί Lys. 893, 10 ; Isocr. 373e ; Is. 54, 7 ; Dém. 1360, 7, s’en remettre à l’arbitrage de qqn ; δίαιταν ὀφλεῖν, Dém. 862, 2, obtenir un jugement d’arbitrage contre qqn ||
2 fonction d’arbitre, Hypér. Eux. 41.
Étym. διαιτάω.