διακρούω
διακρύπτωδια·κρούω :
I heurter pour
repousser, d’où :
1 repousser,
écarter : διακρουσθῆναι τῆς
τιμωρίας, Dém. 741, 24, être frustré de sa vengeance ||
2 arrêter, empêcher :
δ. ἑαυτόν, Plut.
M. 80d, se créer à soi-même
des embarras ||
II heurter pour
discerner, particul. frapper un vase pour
l’éprouver par le son qu’il rend, Luc.
Par. 4 ;
fig. δ. οὐσίαν εἴτε
ὑγιὲς εἴτε σαθρὸν φθέγγεται, Plat.
Theæt. 179d, éprouver l’essence
(des choses) pour savoir si elle est de bon aloi ou si elle sonne
le fêlé (litt. le pourri) ||
III frapper pour
enfoncer (un coin) Th. C.P. 2, 15, 4 ||
IV heurter de manière à
produire un hiatus, p. ex. dans καὶ Ἀθηναίων,
DH. 5, 167
Reiske ||
Moy.
I repousser,
écarter : δεήσεις, Plut. Cæs. 66, des demandes ||
II particul. écarter de soi en éludant, d’où :
1 se soustraire à,
éviter : τι, Plut. Nic. 6, qqe ch. ; particul.
échapper à qqn (à un créancier, etc.) en
opposant des délais ou des faux-fuyants,
Dém. 911, 8 ;
abs. Dém.
1266, 11 ; DH.
10, 17 ||
2 tromper :
τινα, Hdt.
7, 168, qqn.