εἴσπνοος

εἰσποιέω

εἰσποίησις
εἰσ·ποιέω, anc. att. ἐσ·ποιέω-ῶ :
1 admettre parmi, introduire : χορηγοὺς εἰς τὰς λειτουργίας, Dém. 462, 20, nommer des chorèges pour subvenir aux dépenses des charges publiques ; ἑαυτὸν κοινωνόν τινος, Din. 94, 23, se faire admettre ou s’insinuer dans une entreprise pour y participer ; εἰσπ. τὸ ἐγκώμιον εἰς τὴν ἱστορίαν, Luc. H. conscr. 9, introduire l’éloge ou le panégyrique dans l’histoire ||
2 particul. introduire par adoption : εἰσπ. τινα εἰς τὸν οἶκόν τινος, Dém. 1054, 20, introduire qqn dans une famille, c. à d. le faire adopter ; υἱόν τινι εἰσπ. Plat. Leg. 878a, faire admettre un enfant par qqn comme fils adoptif ; εἰσποιεῖν Ἄμμωνι ἑαυτόν, Plut. Alex. 50, se faire passer pour fils d’Ammon ; fig. εἰσπ. Ἡσιόδῳ Θεογονίαν, Paus. 9, 27, 2, attribuer à Hésiode la (paternité de la) Théogonie ; au pass. πρός τινα εἰσποιεῖσθαι, Dém. 1088, 28, entrer dans la famille de qqn comme enfant adoptif ; ἐπὶ τὸ ὄνομά τινος εἰσποιεῖσθαι, Dém. 1091, 14, être adopté par qqn et prendre le nom de son père adoptif ||
Moy. (ao. εἰσεποιησάμην)
1 adopter comme enfant, Dém. 1091, 3 ; υἱόν, Is. (DH. Is. 17) ; DC. 44, 5 ; 60, 33, le fils de qqn ||
2 se faire à soi-même : ἐχθροὺς ἑαυτῷ, DC. 38, 12, se faire des ennemis ||
E ἐσπ. DC. ll. cc.