ἐκϐόλειον

ἐκϐολή

ἐκϐόλιμος
ἐκϐολή, ῆς ()
I action de jaillir, de se produire au dehors :
1 avec mouv. ἐκϐ. σίτου, Thc. 4, 1, germination du blé ; δακρύων, Eur. H.f. 743, jaillissement de larmes ; ποταμοῦ, Hdt. 7, 128 ; Thc. 7, 35 ; au plur. Thc. 2, 102 ; Plut. Mar. 37, etc. écoulement d’un fleuve à son embouchure ; abs. Plat. Phæd. 113a ; ποιεῖσθαι τὴν ἐκϐολὴν εἰς, Plut. Pomp. 34, se jeter dans, en parl. d’un fleuve ; ἐκϐ. τῶν ἄρθρων, Plut. M. 164f, déboîtement des articulations ||
2 sans mouv. saillie (d’un rocher ou d’une pointe de terre qui surplombe la mer, A. Tat. 1, 1 ; du museau d’un animal, Philstr. Im. 12, p. 883) ||
II action de rejeter : δικέλλης, Soph. Ant. 250, soulèvement (des mottes de terre) par le hoyau ; οὐρεία, Eur. Hec. 1078, exposition d’un enfant sur une montagne ; particul. abandon d’une cargaison qu’on jette à la mer, Dém. 926, 16 ; Arstt. Nic. 3, 1 ; Luc. M. cond. 1 ; fig. ἐκϐ. ἐκ πόλεως, expulsion d’une ville, bannissement, Plat. Leg. 847a au plur. ; ou expulsion de l’ennemi chassé d’une ville, Pol. 4, 8, 4 ; γυναικὸς ἐκϐ. Lib. 4, 147, répudiation d’une femme ||
III action de sortir de : ἐκϐ. λόγου, Thc. 1, 97, digression ||
IV chemin pour sortir de, défilé, issue : ἐκϐ. τοῦ Κιθαιρῶνος, Hdt. 9, 38, défilé du Cithéron.
Étym. ἐκϐάλλω.