ἐμπνευστός

ἐμπνέω

ἐμπνίγω
ἐμ·πνέω (ao. ἐνέπνευσα) :
I intr.
1 souffler sur : πόντῳ, Hés. O. 506, sur la mer, en parl. du vent ; μεταφρένῳ, Il. 17, 502, sur le haut du dos, en parl. de chevaux qui suivent qqn de si près qu’on sent leur souffle ||
2 souffler dans : αὐλοῖς, Anth. 9, 266, dans une flûte ||
3 amener le souffle en soi, respirer, vivre, Eschl. Ag. 671 ; Ar. Th. 926 ; particul. n’avoir plus que le souffle, respirer encore, Soph. Ph. 883 ; Eur. Alc. 205, Hipp. 1246 ; ἕωσπερ ἂν ἐμπνέω, Plat. Ap. 29d, tant que j’aurai le souffle ||
II tr.
1 pousser par son souffle : ἰστίον, Hh. Bacch. 33, gonfler une voile ||
2 fig. souffler dans le cœur ou dans l’esprit, inspirer : μένος τινί, Il. 20, 110 ; θάρσος τινί, Od. 9, 381, etc. souffler la colère ou la hardiesse dans l’âme de qqn ; cf. Hés. Th. 31 ; Plat. Conv. 179b, etc. ; avec l’inf. Od. 19, 138, inspirer de, etc. ; au pass. être animé d’un souffle divin : εἰς μαντικήν, Plut. M. 421b, pour faire des prédictions ; abs. être inspiré, Lgn 15, 2 ||
III avec le gén. exhaler : ὀδμῆς, Périct. (Stob. 488, 2) un parfum ; fig. ἀπειλῆς καὶ φόνου, NT. Ap. 9, 1, respirer la menace et le meurtre ||
E Prés. part. poét. non contr. ἐμπνέων, Eur. Hipp. 1246 ; ἐμπνέοντα, Soph. Ph. 883 ; fém. ἐμπνέουσα, Eur. Alc. 205. Fut. ἐμπνεύσομαι, Eur. Andr. 554. — Épq. et ion. ἐμπνείω, Il. 17, 502.
Étym. ἐν, πν.