ἐπανισόω-ῶ

ἐπανίστημι

ἐπανίσωσις
ἐπ·ανίστημι :
I tr. aux temps suiv. (f. -αναστήσω, ao. 1 -ανέστησα)
1 relever (un mur) Plat. Leg. 778d ||
2 faire se lever contre, lancer (des assaillants) : τινί, Plut. Sert. 13, contre qqn ; p. ext. soulever (un pays) : τινί, App. Iber. 101, contre qqn ||
II intr. aux temps suiv. (ao. 2 ἐπανέστην et pf. ἐπανέστηκα et ἐπανέσταα, et au moy. ἐπανίσταμαι, f. -αναστήσομαι)
1 se lever, particul. se lever d’un siège, Il. 2, 85 ; se lever pour parler, Dém. 355, 23 ; sortir du lit, se lever, Ar. Pl. 539 ||
2 se soulever, se porter contre : τινί, Hdt. 1, 89, etc. ; Thc. 1, 115, etc. contre qqn ; abs. Thc. 3, 39, etc. ; οἱ ἐπαναστεῶτες, Hdt. 3, 63, les insurgés ; avec un inf. ἐπ. τυραννεῖν, And. 13, 13 (loi) se soulever pour s’emparer de la royauté absolue ||
3 se dresser, en parl. de constructions, Ar. Av. 554 ; avec un gén. s’élever au-dessus de, Arstt. H.A. 2, 11, 12 ; ἱερὸν ἐπανεστηκὸς τῆς ἀγορᾶς, DH. 2, 50, temple élevé sur le forum ; abs. : être saillant, proéminent, en parl. d’organes (oreilles, etc.) Arstt. P.A. 4, 11, 6, etc.