ἐπιστατέω-ῶ

ἐπιστάτης

ἐπιστατητέον
ἐπιστάτης, ου () []
A qui se tient sur, d’où :
I au propre :
1 qui se tient sur (un char, Soph. El. 702 ; en parl. du combattant, c. παραϐάτης, Eur. Ph. 1147) ; qui se tient sur un éléphant, cornac, Pol. 1, 40, 11 ||
2 figurine d’Héphæstos, qu’on plaçait sur le feu comme protectrice du foyer, ou sorte de crémaillère pour les ustensiles de cuisine, ou enfin trépied qui supportait le cratère, Ar. Av. 436 ||
II fig. préposé à, intendant, directeur, chef, gén. : ποιμνίων ἐπ. Soph. Aj. 27, préposé au soin des troupeaux ; ἄθλων, Plat. Leg. 949a, président des jeux ; cf. Eschl. Pers. 379, Xén. Mem. 3, 5, 18 ; Œc. 21, 3, etc. ; particul. à Athènes, épistate, c.-à d.
1 le président des Prytanes, qui présidait à la fois, le jour de son élection, le conseil (βουλή) et l’assemblée (ἐκκλησία) Poll. 8, 96 ||
2 le président des πρόεδροι, Eschn. 59, 13 ; Dém. 596, 4, etc. ||
3 inspecteur des travaux publics, constructions, etc. Dém. 264, 26 ; cf. Eschn. 55, 41 ; 85, 29 ||
B qui se tient à la suite de ou derrière, d’où soldat du second rang (p. opp. à προστάτης ou à παραστάτης) Xén. Cyr. 3, 3, 59 ; 8, 1, 10 ; El. tact. 5 ; Arr. Tact. 6, 6 ||
C qui se tient auprès de (de la table), d’où suppliant, Od. 17, 455 ||
D qui sait, habile dans, gén. Plat. Prot. 312d.
Étym. ἐφίστημι, et, au dernier sens, ἐπίσταμαι, probabl. de même origine qu’ἐφίστημι, v. ce mot.