γαστερόχειρ

γαστήρ

γάστρα
γαστήρ, gén. γαστρός ()
A ventre :
I ventre au sens génér. Il. 13, 372 ; 17, 313, etc. ||
II ventre pour estomac, comme organe de la digestion (lat. venter) : βόσκειν γαστέρα, Od. 17, 228, nourrir (litt. repaître) son ventre, se nourrir ; γαστέρι νέκυν πενθῆσαι, Il. 19, 225, célébrer par un jeûne (litt. par le ventre) le deuil d’un mort ; — p. ext.
1 synon. de envie de manger, appétit, faim, Od. 6, 133 ; 7, 216 ; ἐν γαστρὸς ἀνάγκαις, Eschl. Ag. 726, dans les nécessités de la faim ; γαστρὸς ἐγκρατής, Xén. Mem. 1, 2, 1, qui maîtrise son appétit ; γαστρὸς ἥττων, ibid. 1, 5, 1, esclave de sa gourmandise ; γαστρὶ δουλεύειν, ibid. 1, 6, 8 ; ou χαρίσασθαι, ibid. 2, 1, 2, être l’esclave de son ventre, complaire à son ventre ||
2 synon. de nourriture, manger, p. opp. à ποτός, Xén. Cyr. 1, 2, 8 ; à οἶνος, Xén. Œc. 9, 11 ; Mem. 1, 5, 1 ||
III ventre pour sein, entrailles (lat. uterus) : ἐν γαστρὶ λαϐεῖν, Arstt. H.A. 9, 50, 8 ; Spt. Gen. 25, 21, ou συλλαϐεῖν, Spt. Ex. 2, 2, concevoir : τινὰ γαστέρι φέρειν, Il. 6, 58 ; ἐν γαστρὶ φέρειν, Plat. Leg. 792e ; ἐν γαστρὶ ἔχειν, Hdt. 3, 32 ; Spt. Gen. 16, 5, etc. porter un enfant dans son sein ; ἐκ γαστρός, Thgn. 305, dès le sein de la mère, c. à d. dès la plus tendre enfance ; au plur. γυνὴ ἑπτὰ ἤδη γαστέρας δυστοκοῦσα, Philstr. 129, femme ayant eu déjà sept couches malheureuses ||
B p. anal. :
1 partie bombée d’un bouclier, Tyrt. 11, 24 ||
2 poche gonflée de chair préparée, boudin, saucisse, Od. 18, 44, 118 ; 20, 25 ; Ar. Nub. 409 ||
3 sorte de chou-rave, c. γογγυλίς, Ath. 369a ||
E Gén. et dat. sg. poét. γαστέρος, Od. 17, 473 (mais γαστρός, Od. 15, 344) ; dat. γαστέρι, Il. 19, 225, etc. (mais γαστρί, Il. 5, 539, 616 ; 17, 519) ; Eur. Cycl. 219. Dat. pl. γαστράσι, DC. 54, 22 ; ion. γαστῆρσι, Hpc. de Morb. 4, 27.
Étym. Étymol. incert.