γέλως
γελωτοποιέω-ῶγέλως, ωτος
(ὁ)
I le rire :
1 au
propre, γ. πολύς, Xén. Cyr. 2, 3, 18 ; μέγιστος,
Plat. Pol.
295e,
ou ἰσχυρός,
Plat. Rsp.
388e, grand,
très grand ou fort éclat de rire ;
ἄσϐεστος δ’ ἄρ’ ἐνῶρτο γέλως θεοῖσι,
Il. 1, 599,
alors un rire inextinguible s’éleva parmi les dieux ; γ. γίγνεται, Att. le rire
naît ; γέλων ou
γέλωτα παρέχειν, Od. 20, 8 ; Xén. Cyr. 2, 2, 13 ; etc. ;
ποιεῖν, Xén.
Cyr. 2, 2,
11 ; Plat. Charm. 155b ; κινεῖν, Xén. Conv. 1, 14 ; παρασκευάζειν,
Plat. Leg.
669b ;
τιθέναι, Eur.
Ion 1172,
faire naître, exciter ou provoquer le
rire ; ὀφλισκάνειν, Ar. Nub. 1035, faire rire à ses dépens ; ξυντιθέναι, Soph.
Aj. 303 ;
ἄγειν, ibid.
382, prolonger le rire, rire largement
ou longuement ; κατέχειν γέλωτα, Xén.
Cyr. 2, 2, 5,
contenir ou réprimer le rire ;
ἐπὶ γέλωτι, Hdt.
9, 82 ; Ar.
Ran. 404, pour
provoquer le rire ; σὺν γέλωτι,
Xén. An.
1, 2, 17 ; ἅμα
γέλωτι, Plat. Leg. 789d ; μετὰ γέλωτος,
Plut. Mar.
18, en riant ||
2 en
mauv. part, sujet de rire, objet de risée :
γέλωτα τίθεσθαί τι, Hdt. 3, 29 et 38,
ou ἀποδεῖξαι,
Plat. Theæt.
166a ;
ἐν γέλωτι ποιεῖσθαί τι, Luc. H. conscr. 32, faire de qqe. ch. un objet de risée ;
ἐς γέλωτά τι τρέπειν, Ar. Vesp. 1260 ; Thc. 6, 53 ; εἰς γέλωτά τι
ἐμϐάλλειν, Dém. 151, 19, tourner qqe ch. en dérision ; γέλωτα γίγνεσθαί τινι, Soph.
O.C. 902,
devenir un objet de risée pour qqn ; γέλως ἐσθ’
ὡς χρώμεθα τοῖς πράγμασι, Dém.
47, 6, c’est une dérision que de manier
ainsi nos affaires ; cf. Dém. 185, 18 ||
II p.
anal. avec les plis que le rire dessine sur le visage, plis
ou rides que dessinent les vagues,
Opp. H.
4, 334 ||
E Dat. épq. γέλῳ
(de l’éol. γέλος, sel. Gr. cor. p. 608),
Od. 18, 100.
Acc. épq. γέλων, Od. 18, 350 (var. γέλω dans un seul ms.) ; 20, 8, 346 ; acc. poét.
γέλων, Soph.
Aj. 303 ;
Eur. Ion
1172, etc. ;
postér. en prose, Palæph. 31, 6 ;
Polyen 1, 34.
Plur. gén. γελώτων, Plat. Leg. 732c.
Étym.
γελάω.