γλαφυρία

γλαφυρός

Γλάφυρος
γλαφυρός, ά, όν [ᾰῠ] litt. gratté, d’où :
I creusé (en ce sens, seul. poét. et surt. épq.), en parl. de grottes creusées dans le roc, Il. 18, 402 ; Od. 2, 20 ; Hés. Th. 297, ou du roc dans lequel est creusée la grotte, Il. 2, 88 ; Od. 14, 533 ; en parl. d’un port, Od. 12, 305 ; de navires, Il. 2, 454 ; Od. 4, 356, etc. ; d’une lyre, Od. 8, 257 ; 22, 340 ; 23, 144 ; d’un char, Pd. N. 9, 28 ||
II travaillé au ciseau, d’où ciselé, poli ; p. suite :
1 fin, délicat, en parl. de pieds, Arstt. H.A. 4, 11, 12 ; d’un bec d’oiseau, Arstt. P.A. 3, 1, 15 ; d’une ruche d’abeilles, Arstt. H.A. 5, 23, 2 ; de mets, Diph. (Ath. 156f) ; Anaxipp. (Ath. 404) ||
2 qui travaille finement, habile aux ouvrages délicats, Thcr. Epigr. 7, 5 ; en parl. de l’araignée, Arstt. H.A. 5, 27, 4 ; 9, 38, 1 ||
3 fig. de mœurs polies, élégant, gracieux, joint à σοφός, Ar. Av. 1272 ; à ἀστεῖος, Mach. (Ath. 579b) ; Plut. Mar. 3 ; à κομψός et à σοφός, Dionys. (Ath. 381c) ; γλαφυρὸν μειδιᾶν, Luc. D. deor. 20, 11, sourire avec grâce ; τὸ γλαφυρόν, Plut. Marc. 14, politesse des mœurs ||
Cp. γλαφυρώτερος, Arstt. Pol. 2, 12, 11 ; P.A. 2, 4, 2 ; etc. Sup. γλαφυρώτατος, Ar. Av. 1272.
Étym. γλάφω.