γλυφίς

γλύφω

γλώξ
γλύφω [] (impf. ἔγλυφον, f. γλύψω, ao. ἔγλυψα, pf. inus. ; pass. ao. 1 ἐγλύφθην, ao. 2 ἐγλύφην, pf. γέγλυμμαι et ἔγλυμμαι), tailler, d’où :
1 sculpter : σφρηγῖδας, Hdt. 7, 69 ; δακτυλίους, Plat. Hipp. mi. 368c, ciseler des sceaux, des anneaux ; ναῦς, Ar. Nub. 879, sculpter des navires, en parl. d’un enfant ; en parl. de sculpteurs, p. opp. à « peindre (γράφω) », Hdt. 2, 46 ; Str. 410 ||
2 graver : τόκους, Anth. 11, 289, écrire (sur des tablettes de cire) les intérêts dus (cf. τοκογλύφος) ||
Moy. (ao. ἐγλυψάμην) graver ou faire graver pour soi, Thcr. Epigr. 7 ; Plut. Syll. 3 ; εἰκόνα ἐν σφραγῖδι, Plut. M. 806d, une image sur un sceau ||
E Ao. 1 pass. part. neutre γλυφθέν, Anth. 6, 229. Ao. 2 ἐγλύφην, Anth. App. 66 ; Callisth. 3, 22. Pf. γέγλυμμαι, Plat. Conv. 216d (var. ἔγλυμμαι) ; Anth. 9, 752 ; Plut. M. 363, etc.
Étym. R. indo-europ. *gleubh-, couper, tailler, fendre ; cf. lat. glūbō, angl. cleave.