ὑποχωλαίνω

ὑποχωρέω-ῶ

ὑποχώρημα
ὑπο·χωρέω-ῶ (ao. ὑπεχώρησα) litt. céder la place (pour se retirer ou pour s’avancer)
I (se retirer) :
1 s’éloigner, se retirer, abs. Il. 6, 107 ; 22, 96 ; Xén. Cyr. 6, 4, 3 ; en parl. d’animaux, Arstt. H.A. 6, 14 ; 8, 2 ; de la mer, Philstr. V. Ap. 4, 34 ; τῆς χώρης, Hdt. 1, 207, quitter le pays ; au part. joint à un verbe : ὑποχωρῶν ᾤχετο, Is. 49, 25, litt. il allait se retirant ; ὑποχωρήσας φεύγει, Dém. 613 fin, il s’est retiré et fuit ; avec le dat. ou l’acc. de l’objet devant lequel on se retire : τινι, Thc. 1, 77 ; Xén. An. 1, 4, 18 ; fig. Dém. 272, 10, devant qqn ou qqe ch. ; fig. Plat. Rsp. 560a ; avec un acc. ὄχλον νεῶν, Thc. 2, 88, devant une multitude de vaisseaux ; avec deux rég. : τινι τοῦ θρόνου, Ar. Ran. 790, céder le siège à qqn ; τῇ πόλει ἐκ γῆς καὶ θαλάσσης, Arstd. céder à l’État la possession de la terre et de la mer ||
2 t. de méd. sortir par le bas, Arstt. H.A. 8, 2 ; Probl. 4, 30 ; ὑποχωρεῖ αὐτῷ πάμπολλα, El. N.A. 3, 3, il a d’abondantes évacuations ; p. ext. en parl. de l’évacuation des humeurs, des selles, etc. Hpc. Aph. 1250, etc. ||
II (avancer) avancer peu à peu, Pd. P. 4, 360 ; Xén. An. 4, 5, 20 ; DH. 9, 63 dout.