καινοπρεπῶς

καινός

καινόσπουδος
καινός, ή, όν, nouveau, c. à d.
1 qui vient de se produire, récent, neuf, Att. ; p. opp. à παλαιός, Hdt. 9, 26 ; καινοὺς λόγους φέρειν, Eschl. Ch. 659, apporter des nouvelles ; τί δ’ ἔστι καινόν; Soph. O.C. 722, quoi de nouveau ? ἐκ καινῆς (s. e. ἀρχῆς) Thc. 3, 92, de nouveau ; τραγῳδῶν τῇ καινῇ (s. e. ἡμέρᾳ ou εἰσόδῳ) Dém. 244, 1, ou τραγῳδοῖς καινοῖς, Dém. 243, 17, le jour des tragédies nouvelles ||
2 différent de ce qui s’était produit jusqu’alors, innové : οὐδὲν καινότερον εἰσέφερε τῶν ἄλλων, Xén. Mem. 1, 1, 3, il n’a pas introduit plus de nouveau que les autres ; καινὰ πράγματα, Plut. Cic. 14, affaires nouvelles, changement dans les affaires, révolution (lat. res novæ) ||
3 p. suite, inattendu, imprévu ; τὸ καινὸν τοῦ πολέμου, Thc. 3, 30, le tour imprévu que prend une guerre ||
4 étrange, extraordinaire, Soph. Ph. 52, etc. ; καινοὶ σοφισταί, Plat. Euthyd. 271, sophistes étranges ; κ. καὶ ἄτοπα, Plat. Rsp. 405, choses nouvelles et étranges ; τὸ καινότατον, Luc. Nigr. 21, ce qu’il y a de plus extraordinaire, d’ord. parenth. ||
5 en parl. de pers. : κ. ἄνθρωπος, Plut. Cato ma. 1, homme nouveau, parvenu (lat. homo novus) ||
Cp. -ότερος, Batr. 116 ; Xén. Mem. 1, 1, 3, etc. ; sup. -ότατος, Ant. 119, 25 ; Luc. l. c. etc.
Étym. R. indo-europ. *ken-, nouveau, frais ; cf. lat. re-cēns.