καταλύω
καταλωϐάω-ῶκατα·λύω :
I dissoudre,
d’où :
1 détruire, renverser,
acc. : πολίων
κάρηνα, Il. 2,
117, etc. ; πόλιν, Eur. Tr. 1081 ; τείχη, Eur. Tr. 819, le faîte des
villes, une ville, des remparts ; fig.
τὴν δύναμιν, Ar.
Pl. 141, la
puissance, la force ; particul.
en parl. de gouvernement :
τὴν ἀρχήν, Isocr. 103a ; τὴν βασιληΐην,
Hdt. 1, 54 ;
τὴν δημοκρατίαν, Plat. Rsp. 562b ; τὸν δῆμον, Ar. Eccl. 453 ; Thc. 2, 81, le pouvoir, la
royauté, la démocratie ; avec un acc. de
pers. : τύραννον,
Thc. 1, 18, un
tyran ; τὴν βουλήν, Hdt. 5, 72, dissoudre,
c. à d. supprimer le conseil ;
ou avec un double rég. τινὰ τῆς ἀρχῆς, Xén.
Cyr. 8, 5, 24,
renverser qqn du pouvoir ; en parl. de lois,
d’institutions : νόμους,
Pol. 3, 8, 2,
abolir des lois ; τὸν ἱππέα, Xén. Eq. 12, 5, annuler la cavalerie, la rendre inutile
||
2 laisser aller,
congédier : τὴν στρατιάν,
Xén. Cyr.
6, 1, 15 ; τὸν
στόλον, Hdt. 7,
16, licencier l’armée, la flotte ||
3 faire cesser, mettre fin
à, cesser, terminer, acc. :
τὸ πλεῖν, Dém.
893, 23, la traversée ; τὸν βίον, Xén. Ap. 7, finir la vie ;
πόλεμον, Xén.
An. 5, 7, 27 ;
terminer une guerre, faire la paix ; d’où
abs. (s. e.
ἔργον, δρόμον, etc.) cesser son cours, prendre fin ; ἡ παππῴα δόξα ἔν σοι καταλύει, Dém. 150, 27, la gloire de
tes aïeux finit en toi ; ἐὰν ἤδη
καταλύσῃς, Anth. 11, 161, si tu cesses d’exercer la profession
d’athlète ; (s. e. πόλεμον) cesser les hostilités, Thc. 5, 23 ; κ. τινί, Thc. 8, 58, faire la paix avec qqn ||
II délier, détacher,
particul. dételer : ἵππους, Od. 4, 28, des chevaux ; p.
suite, descendre pour séjourner ou
loger : εἰς πανδοχεῖον, Plut. M. 234e, dans une
hôtellerie ; παρά τινα, Thc. 1, 136, descendre chez
qqn ; παρά τινι, Dém. 252, 24 ; Plut. M. 746c, loger chez qqn
||
Moy.
1 mettre fin à, cesser,
terminer : τὸν πόλεμον, And. 25, 31 ; Xén. Hell. 6, 3, les hostilités ||
2 abs. finir les hostilités, d’où se réconcilier : Hdt. 9, 11 ; Thc. 1, 81, avec qqn
||
E Fut. moy. au sens pass. Xén.
Cyr. 1, 6,
9.