καταπίμπρημι

καταπίνω

καταπιπράσκω
κατα·πίνω (f. -πίομαι, ao. 2 κατέπιον, pf. καταπέπωκα)
I avaler, engloutir, absorber, dévorer, au propre : τινα, Eur. Cycl. 219, qqn ; en parl. d’aliments en gén., ou même de tout objet solide : υἱοὺς κ. Hés. Th. 459, dévorer ses enfants, en parl. de Kronos ; ᾠά, Arstt. H.A. 8, 4 ; λίθους, Ar. Av. 1137 ; Arstt. H.A. 8, 26, avaler des œufs, des pierres ; avec un suj. de ch. : ὕδωρ, Plat. Criti. 111d, absorber l’eau, en parl. de la terre ; au pass. être englouti, s’engloutir, en parl. de rivières qui disparaissent sous terre, Arstt. Meteor. 1, 13, 25 ; de villes englouties, Plut. Ant. 60, particul. par un tremblement de terre, Str. 58 ; d’un pays englouti sous une tempête de sable, DS. 1, 32 ||
II fig.
1 avaler en buvant : Εὐριπίδην, Ar. Ach. 484, s’imprégner d’Euripide, se pénétrer de son esprit ||
2 dévorer, consommer : τὴν πατρῴαν οὐσίαν, Eschn. 13, 39, l’avoir paternel ; τινά, Alciphr. 3, 33, ruiner qqn ; avec un suj. de ch. : ἐρίων τάλαντον, Ar. Vesp. 1147, dévorer un talent de laine, en parl. d’une robe ||
E Ao. poét. κάππιον Poèt. (Gal. 3, 373).