καθηκόντως

καθήκω

καθηλιάζω
καθ·ήκω (impf. καθῆκον, f. καθήξω) []
I descendre dans la lice, dans l’arène (pour le combat) Eschl. Ch. 455 ||
II descendre jusqu’à, s’abaisser jusqu’à, d’où aboutir à :
1 en parl. du lieu : εἰς θάλασσαν, Hdt. 7, 22 et 130 ; Xén. An. 1, 4, 4 ; 6, 2, 3 ; ἐπὶ θάλασσαν, Hdt. 2, 32 ; 5, 49 ; Thc. 2, 27 ; ἐπὶ ποταμόν, Xén. An. 4, 3, 11 ; πρὸς κόλπον, Thc. 3, 96, descendre, c. à d. s’étendre jusqu’à la mer, jusqu’à un fleuve, un golfe, en parl. de pays touchant à la mer, à un cours d’eau, ou à un autre pays situé plus bas ; fig. : καθῆκεν εἰς ἡμᾶς ὁ λόγος, Eschn. 31, 27, le discours descendit jusqu’à nous, c. à d. notre tour de parler arriva enfin ||
2 en parl. du temps : εἰς ἡμέραν τινά, Plut. Fab. 18, aboutir à un certain jour, c. à d. tomber un certain jour ; abs. οἱ καθήκοντες χρόνοι, Arstt. H.A. 8, 2 ; Pol. 5, 30, 7 ; ὁ καθήκων χρόνος, Soph. O.R. 75 ; cf. Dém. 50, 6 ; Eschn. 71, 29, le temps marqué, l’époque fixée ; αἱ καθήκουσαι ἡμέραι, Dém. 1372, 8, les jours marqués ; τὰ κατήκοντα πρήγματα, Hdt. 8, 102, ou τὰ κατήκοντα, Hdt. 1, 97 ; 5, 49, l’état actuel des affaires ||
3 p. suite, toucher à, concerner, convenir à : ἐσθῆτες καθήκουσαί τινι, Pol. 3, 78, 3, vêtements qui conviennent à qqn ; καθήκει μοι, il me convient, il m’appartient de, avec l’inf. Xén. An. 1, 9, 7, ou avec une prop. inf. Xén. Cyr. 8, 1, 4 ; τὸ καθῆκον, ou τὰ καθήκοντα, Xén. Cyr. 1, 2, 5, ce qui convient, les obligations, le devoir ; particul. dans le langage des Stoïciens, DL. 7, 25 ; Cic. Off. 1, 3 ||
E Ion. κατήκω, Hdt. ll. cc.
Étym. κ. ἥκω.