κεῦθος

κεύθω

Κεφαλαί
κεύθω (f. κεύσω, ao. 2 ἔκυθον [], pf. κέκευθα)
I tr.
1 cacher, renfermer, acc. Od. 6, 303 ; particul. cacher ou renfermer dans son sein, en parl. de la terre, d’un tombeau, Od. 3, 16 ; Eschl. Pr. 570 ; Eur. Hec. 325, etc. ; d’où au pass. être caché, renfermé : Ἄϊδι, Il. 23, 244, dans la demeure d’Hadès ; tenir caché ou renfermé, contenir, Il. 22, 118 ; Od. 9, 348 ; Soph. O.C. 1253, El. 1120 ; Eur. I.A. 112 ||
2 fig. renfermer dans son cœur, dans sa pensée : τι ἐνὶ φρεσί, Il. 9, 313 ; τι ἐνὶ στήθεσσιν, Od. 3, 18 ; τι ἔνδον καρδίας, Eschl. Ch. 102, ou simpl. τι, Thcr. Idyl. 1, 50 ; σιγῇ κ. Soph. Tr. 939, cacher (sa pensée) en silence ; τινά τι, Od. 3, 187 ; 23, 273, qqe ch. à qqn ||
II intr. être caché, renfermé, Soph. O.R. 968, Aj. 635 ; au pf. Eschl. Sept. 589 ; Soph. Ant. 911, El. 868 ||
E Ao. 2, 3 sg. poét. κύθε, Od. 3, 16 ; sbj. 3 pl. avec redoubl. κεκύθωσι, Od. 6, 303. Part. pf. fém. κεκευθμένη, Antim. 3 Kinkel.
Étym. R. indo-europ. *(s)keu-dh-, cacher ; cf. angl. hide.