λοφοπωλέω-ῶ

λόφος

λόφουρος
λόφος, ου ()
I cou d’un animal (propr. la partie usée et pelée par le joug) en parl. d’un cheval, Il. 23, 508 ; qqf. de l’homme, Il. 10, 573 ; fig. ὑπὸ ζυγῷ λόφον ἔχειν, Soph. Ant. 292, avoir le cou sous le joug, c. à d. obéir docilement ||
II par ext. :
1 aigrette ou panache, primit. avec une crinière de cheval, Il. 6, 469 ; 16, 138, etc. ; Od. 22, 124 ; Alc. (Ath. 627b), etc. ; λ. ὑακινθινοϐαφής, Xén. Cyr. 6, 4, 2, aigrette violette (litt. teinte en couleur d’hyacinthe) ; fig. ῥήματα ὀφρῦς ἔχοντα καὶ λόφους, Ar. Ran. 925, mots pourvus de sourcils et de panaches ||
2 huppe d’oiseau, Sim. (Plut. M. 809b) ; Arstt. H.A. 9, 25 ||
3 crête de coq, Ar. Eq. 496, etc. ; Arstt. H.A. 1, 1, 7 ||
4 touffe de cheveux saillants sur le haut de la tête, toupet, Hdt. 4, 175 ||
5 nageoire dorsale, Plut. M. 978a ||
III fig. sommet d’une colline, colline, Od. 11, 596 ; 16, 471 ; Pd. O. 8, 17, etc. ; Hdt. 2, 124 ; Thc. 4, 124 ; Plat. Leg. 682b ; Plut. M. 280d.
Étym. p.-ê. indo-europ. *lobh-o-, crête, sommet.