μαλακοπύρηνος

μαλακός

μαλακόσαρκος
μαλακός, ή, όν [ᾰᾰ] mou :
I au propre, p. opp. à σκληρός :
1 μ. νειός, Il. 18, 541, champ fraîchement labouré ||
2 mou, moelleux, en parl. de couches, Il. 9, 618 ; de toisons, Od. 3, 38, etc. ; μ. λειμών, Od. 5, 72, prairie ou gazon moelleux ; en parl. de la peau, doux, tendre, délicat, Soph. Ant. 783 ; Xén. Mem. 3, 10, 1 ; en parl. du sol, mou, p. opp. à difficile, raboteux, Xén. Œc. 19, 8 ; Plat. Criti. 111b ; Arstt. H.A. 8, 29, 1 ||
II fig.
1 doux, agréable, en parl. de choses : αὖραι μ. Xén. Œc. 20, 18, brises douces ; μ. οἶνος, Arstt. Probl. 3, 18, vin moelleux ; μ. θάνατος, Od. 18, 202, mort douce ; μ. ὕπνος, Il. 10, 2, sommeil qui détend ; μ. ἔπεα, λόγοι, etc. Il. 1, 582 ; Od. 1, 56, douces paroles, etc. ; μαλακὰ φρονεῖν, Pd. N. 4, 95, avoir des sentiments bienveillants ; μ. βλέμμα, Ar. Pl. 1022, regard tendre ; en parl. de pers. : μαλακώτερος ἀμφαφάασθαι, Il. 22, 373, il est plus facile à toucher, en parl. d’Hector étendu mort ; ἐκ μαλακῶν χωρῶν μαλακοὺς ἄνδρας γενέσθαι, Hdt. 9, 112, des régions où le climat est mou naissent des hommes mous ||
2 facile, complaisant : ψυχῆς ἦθος μ. Plat. Leg. 666b, caractère doux, facile ; μ. ζημίαι, Thc. 3, 45, peines indulgentes ||
3 en mauv. part, mou, sans vigueur : μ. ἐν τῇ ξυναγωγῇ τοῦ πολέμου, Thc. 2, 18, mou pour réunir les alliés et diriger la guerre ; μ. πρὸς τὸ πονεῖν, Xén. Mem. 1, 2, 2, sans résistance contre la fatigue ; avec l’inf. : μ. καρτερεῖν πρός τι, Plat. Rsp. 566b, sans force et incapable de résister à qqe ch. ; μ. περί τινος, Thc. 8, 29, faible au sujet de qqe ch. ; abs. mou, efféminé, p. opp. à καρτερικός, Hdt. 7, 153 ; Arstt. Nic. 7, 4, 4, etc. ; οὐδὲν μαλακὸν ἐνδιδόναι, Hdt. 3, 51, 105 ; Ar. Pl. 488, ne pas s’abandonner ; τὰ μαλακά, Xén. Cyr. 7, 2, 28, complaisances ; en parl. de musique, mou, efféminé, Plat. Rsp. 398e ||
Cp. -ώτερος, Il. 22, 373 ; Hpc. 375, 19 ; Thc. 3, 45 ; Plat. Leg. 666b, etc. ; Isocr. 112b, 233c ; Arstt. H.A. 9, 1. Sup. -ώτατος, Plat. Conv. 195e.
Étym. p.-ê. R. indo-europ. *mlh₂-k-, faible ; cf. βλάξ.