μαντεύω
μαντηΐημαντεύω, rendre des oracles, X. Éph. 5, 4 ; d’ord. moy. μαντεύομαι (f. εύσομαι, ao. ἐμαντευσάμην, pf.
μεμάντευμαι) :
1 rendre des oracles,
prédire : τι, Od. 2, 180 ; Eschl. Eum. 716 ; Soph. Aj. 746, qqe ch. ;
τινί, Od.
15, 255, rendre des oracles à qqn ;
τί τινι, Il.
16, 859 ; 19,
420 ; Plat. Ap. 39d, prédire qqe ch. à qqn ; p.
suite, déclarer par une réponse d’oracle : τινὰ θεὸν ἢ ἄνθρωπον, Oracl.
(Hdt. 1, 65)
que qqn est un dieu ou un homme ||
2 consulter l’oracle,
Hdt. 1, 46,
etc. ; Xén.
Mem. 1, 1, 3 ;
Ar. Vesp.
159 ; τι,
Plat. Ap.
21a ;
περί τινος, Pd.
O. 6, 38 ;
Hdt. 8, 36 ;
Ath. 259a ; ὑπέρ τινος, Eur.
Ion 431, au
sujet de qqe ch. ; μαντείαν μαντεύεσθαι παρὰ τῷ
θεῷ, Eschn. 68,
41, demander une réponse à la divinité ||
3 interpréter, deviner,
conjecturer, Eschl. Ag. 1367 ; Plat. Crat. 411b, etc. ; Arstt. Nic. 1, 5 ; Rhet. 1, 13 ; en parl. d’animaux, deviner au flair, Thcr. Idyl. 21, 45.
Étym.
μάντις.