ὄστρακον
ὀστρακόνωτοςὄστρακον, ου
(τὸ) [ᾰ]
I coquille, particul. :
1 coquille d’oeuf,
Eschl. (Phot.
vo ὀστράκων) ; Arstt.
G.A. 3, 9 ;
Lyc. 506
||
2 écaille de tortue,
Hh. Merc.
33 ; carapace ou coquille de poisson, Arstt. H.A. 8, 15, etc. ||
3 coquille blanche d’un
côté, noire de l’autre pour jouer au jeu ὀστρακίνδα ; ὀστράκου
περιστροφή, Plat. Rsp. 521c, jet de la coquille pour voir de quel côté elle
retombera (v. ὀστρακίνδα) : ὀστράκου
μεταπεσόντος, Plat. Phædr. 241b, la coquille étant tombée de l’autre côté,
c. à d. la situation étant retournée
||
II coquille en terre
cuite, Xén. Œc.
19, 14 ; Th.
H.P. 4, 4, 3,
etc. ; d’où :
1 tesson semblable à une
coquille sur lequel on écrivait le nom de ceux qu’on bannissait,
Plut. Arist.
7 ; d’où peine
de l’ostracisme, Plut. Per. c. Fab. 3 ;
ὄστρακον ἐπιφέρειν τινί, Plut. Alc. 13, rendre une sentence d’ostracisme (v. ὀστρακισμός) contre qqn
||
2 vase en terre cuite,
Ar. Ran.
1190 ||
3 au
pl. sorte de castagnettes faites avec des coquilles,
Ar. Ran.
1305 ||
E Par crase τοὔστρακον,
Plut. Per. c.
Fab. 3.
Étym.
pré-grec.