οὐκοῦν
οὔκωοὐκ·οῦν, adv.
1 donc, eh bien donc, eh
bien alors, pour marquer la conséquence de ce
qui vient d’être dit : οὐκοῦν, ὅταν
δὴ μὴ σθένω, πεπαύσομαι, Soph.
Ant. 91, eh
bien alors, quand la force me manquera, je m’arrêterai ;
cf. Soph.
Ant. 817,
etc. ; Xén.
Cyr. 5, 2, 26,
etc. ; ironiq.
οὐκοῦν ὑπόλοιπον δουλεύειν, Dém. 104, 13, eh bien donc,
il nous reste la servitude ; avec une
nég. : οὐκοῦν οὐ;
Plat. Phil.
43d, alors
ne... pas ? de même οὐκοῦν οὐδέ; Dém.
203, 2 ; dans les
propos. interrog. et alors ? eh bien donc ? Xén. Cyr. 2, 4, 15 ; cf.
Xén. Cyr.
1, 6, 4, etc. ; ironiq. Xén. Mem. 4, 2, 20 ; Plat.
Prot. 360b, etc. ; dans les réponses,
eh bien sans doute, Ar. fr. 363 ; Plat.
Pol. 283c, etc. ||
2 c. οὖν, donc, par suite,
Xén. Œc.
13, 7 ; Plat.
Euthyphr. 7c (οὐκ, οὖν ; le sens nég. en
apparence écarté subsiste au fond dans l’ex.
ci-dessus : οὐκοῦν, ὅταν δὴ μὴ
σθένω, πεπαύσομαι, équivaut à
ὅταν δὴ μὴ σθένω, πεπαύσομαι· οὔκουν;
quand la force me manquera, je m’arrêterai, n’est-il pas vrai ?
ou n’est-ce pas ? d’où
en renversant l’ordre des idées, eh bien alors, quand la
force me manquera, je m’arrêterai).
Étym.
οὐκ, οὖν.