πάθος

παιάν

Παιάν
παιάν, ᾶνος ()
I péan, chant solennel à plusieurs voix que l’on entonnait dans les occasions importantes surt. en l’honneur d’Apollon, qqf. d’autres divinités, même de plusieurs dieux à la fois, particul. :
1 chant de plainte, chant pour demander le salut et la délivrance, Il. 1, 473 ; Soph. O.R. 5, 187 ||
2 chant funèbre, Eur. Tr. 126, 576 ; cantique funèbre, Eschl. Ch. 149 ; en l’honneur des Érinyes, Eschl. Ag. 654, Sept. 867 ; d’Hadès, Eur. Alc. 424 ||
3 chant de combat, avant ou pendant la bataille, ἐξάρχειν παιᾶνα, Xén. Cyr. 3, 3, 58 ; 7, 19, entonner le péan ; p. suite, après le combat : chant de victoire, Il. 22, 391 ; Eschl. Pers. 393 ; Xén. Cyr. 4, 1, 6 ; παιᾶνα ποιεῖσθαι, Xén. Hell. 7, 4, 36, chanter le péan ; παιᾶνα ἐξάρχεσθαι, Xén. Hell. 2, 4, 17, entonner le péan ; ἐξάρχειν παιᾶνος ἐπινικίου, Plut. Rom. 16, chanter le péan de victoire ||
4 p. ext. chant de joie, chant de fête, chant d’allégresse, p. opp. à θρῆνοι, Eschl. Ch. 343, fr. 266 ; Soph. Tr. 210 ; au plur. Eur. I.T. 1404 ; cf. Hh. Ap. 518 (sel. d’autres, chanteurs de péans) ||
II péan, pied de 3 brèves et 1 longue diversement combinées (‒⏑⏑⏑, ⏑⏑⏑‒, ⏑‒⏑⏑, ⏑⏑‒⏑) Arstt. Rhet. 3, 8, 4 ||
E Épq. παιήων, Hom. ll.cc. ; dor. παιάων, d’où p. contr. παιάν ou παίων ; en gén. chez les Att. παιάν semble être la forme du chant, παιών celle du pied métrique, Παιών celle du n. propre (v. ce mot) ; particul. dans les inscr. att. παιάν, le péan, CIA. 2, 628, 19 (envir. 80 av. J.-C.) ; Παιών, surn. d’Apollon, CIA. 1, 210, k, 25 (après 434 av. J.-C.) ; v. Meisterh. p. 112, 8.
Étym. Orig. inconnue.