περιουσία
περιουσιάζωπερι·ουσία, ας
(ἡ)
I le fait de survivre,
d’être sauvé, d’où chance de salut,
Dém. 366, 8
||
II ce qui est de
reste :
1 reste, excédent :
περιουσία ἐάν μοι ᾖ τοῦ ὕδατος,
Dém. 1351, 20,
si j’ai de l’eau de reste (dans la clepsydre) c.
à d. du temps pour parler ; περιουσίαν
ποιεῖν, Xén. Œc. 1, 4, faire provision,
épargner qqe ch. ; περιουσίαν ποιεῖσθαι ἀπὸ
παντός, Plat. Rsp. 554a, tirer profit de tout pour s’enrichir ;
εἰς περιουσίαν πράττειν τὰ τῆς πόλεως,
Dém. 35, 23,
gérer les affaires de l’État sans autre but que de s’enrichir
||
2 p.
suite, superflu, p. opp. à
ἐνδεία, Plat.
Gorg. 487e ; τοσαύτῃ περιουσίᾳ πονηρίας χρήσασθαι, Dém. 358, 21, posséder un
tel fonds de perversité ; abs. le
superflu, Dém. 37,
20 ; p. opp. à τὰ ἀναγκαῖα, Isocr.
224c ;
à τὰς ἀναγκαίας τοῦ
βίου χρείας, Pol. 4, 38, 4 ; χρῆσθαι τῇ ἐλπίδι ἀπὸ
περιουσίας, Thc. 5, 103, se livrer à l’espérance en ne risquant que
du superflu ; ἐκ περιουσίας, à profusion,
Arstt. Top.
3, 3 ; Plut.
Luc. 17 ;
ou par surcroît, par-dessus, en outre,
Philstr. 520,
22 ; particul. par passe-temps,
c. à d. par ennui, parce qu’on ne sait ce
qu’on doit faire du temps ; p. suite sans
risque, de gaîté de cœur, impunément, Dém.
226, 19 ; ἐκ τῆς
περιουσίας, Jos. B.J. 1, 2, 5, ou ἐκ π. Ath. 168a, de ses propres ressources ||
III supériorité,
DS. 4,
12.