πέρθαι

πέρθω

περί
πέρθω (f. πέρσω, ao. 1 ἔπερσα, ao. 2 ἔπραθον [], pf. πέπορθα)
1 dévaster, détruire, ravager, ruiner par le fer et le feu, dans Hom. et Hérodote en parl. de villes, Il. 18, 342, 454, etc. ; Od. 1, 2 ; 5, 107, etc. ; Oracl. (Hdt. 7, 220 ; 8, 77) ; chez les poètes suivants en parl. de villes, Corinn. fr. 18, 3 Bgk ; Pd. N. 5, 52, etc. ; ou de pays, Eschl. Pers. 178 ; Soph. Ph. 69, 1428 ; Eur. Tr. 461, etc. ; en parl. de pers. anéantir, tuer, détruire (une armée, Pd. O. 10, 40 ; une personne, Pd. N. 3, 63 ; des hommes, Soph. Aj. 1198, O.R. 1456, etc.) ; en parl. de choses (poil de barbe, Eschl. Pers. 1056 ; l’olivier sacré sur la citadelle d’Athènes, Soph. O.C. 703, etc.) ||
2 prendre comme butin dans la destruction d’une ville, piller, Il. 1, 125 (conj. ἐξεπράθομεν) ||
E Impf. itér. πέρθεσκον, A. Rh. 1, 800. Fut. inf. épq. περσέμεν, Q. Sm. 12, 20. Ao. 2 inf. πραθέειν, Hés. Sc. 240. Pass. prés. part. περθόμενος au sens d’un ao. Il. 4, 291 ; impf. au sens d’un ao. 3 sg. πέρθετο, Il. 12, 15. Moy. f. πέρσομαι au sens pass. Il. 24, 729 ; inf. ao. 2 au sens pass. πέρθαι, Il. 16, 708.
Étym. cf. πέρσις, πορθέω.