φροντίζω

φροντίς

Φροντίς
φροντίς, ίδος ()
1 soin, souci, préoccupation, Pd. O. 1, 31 ; Eschl. Pers. 138 ; Suppl. 402, 412 ; Eur. Med. 48 ; Ar. Eccl. 572 ; φροντίδα ἔχειν τινός, Soph. O.C. 299 ; Sim. fr. 85, 10 ; Eur. Med. 1301, prendre soin de qqn ou de qqe ch. ; εὔφημος φροντίς, Soph. O.C. 132, pensée muette ; particul. en mauv. part, soin, souci, inquiétude, Eschl. Pers. 161, etc. ; au plur. Ant. 116, 28 ; Isocr. 408e, etc. ; φροντίδα παρέχειν τινί, Ar. Eq. 612, etc. donner de l’inquiétude à qqn : ἐν φροντίδι εἶναι περί τινος, Hdt. 1, 111 ; Xén. Cyr. 5, 2, 5, etc. être dans l’inquiétude au sujet de qqe ch., s’inquiéter ou se préoccuper de qqe ch. ; ἐν φροντίδι γίγνεσθαι, Xén. Cyr. 6, 2, 12, concevoir de l’inquiétude, commencer à se préoccuper ; μοι ἐν φροντίδι ἐγένετο, Hdt. 2, 104, c’était pour moi un objet de préoccupation ; οὐ φροντὶς Ἱπποκλείδῃ, Hdt. 6, 127, cela n’est pas un objet de souci pour Hippokleidès, Hippokleidès n’en a pas souci ; εἰσέρχεται αὐτῷ δέος καὶ φροντὶς περί τινος, Plat. Rsp. 330d, il conçoit de la crainte et de l’inquiétude au sujet de qqe ch. ; φροντίδα ποιεῖσθαί τινος, DS. 11, 28, etc. ; ou περί τινος, DS. 15, 28, se préoccuper de qqe ch. ; avec une prop. relat. : ἐν φροντίδι εἶναι ὅ τι χρὴ ποιεῖν, Xén. Hell. 6, 5, 33, être préoccupé de savoir ce qu’il faut faire ||
2 manière de penser, sentiment, Eur. Med. 48 ||
3 sujet de méditation, Eschl. Ag. 912 ; Soph. O.R. 67, etc. ; Plut. M. 136d ||
4 p. suite, pensée, réflexion, méditation : δεύτεραι φροντίδες σοφώτεραι, Eur. Hipp. 436, la seconde pensée est la plus sage.
Étym. φρήν.