φρουρέω-ῶ
φρούρημαφρουρέω-ῶ (f.
-ήσω, ao.
ἐφρούρησα, pf.
inus.)
I intr. :
1 monter la garde, être en
faction, Xén. Hell. 7, 4, 4,
etc. ; Plat.
Leg. 779a, Rsp. 420a, etc. ; ἐν τοῖς φρουρίοις, Xén.
Vect. 4, 52,
dans les forteresses ; en parl. de navires en
observation, Thc. 2, 80, 83 ; οἱ
φρουροῦντες, Xén. Cyr. 8, 8, 20,
etc. ceux qui gardent les forteresses ;
particul. gardes du corps :
τινος, Plut.
Cato ma. 13,
de qqn ||
2 p.
ext. veiller : ὅπως,
Soph. El.
1402, à ce que, etc. ; ὅπως μή,
Eur. El.
1139, à ne pas, etc. ; avec un inf.
Eur. Suppl.
906, à ce que ||
II tr. :
1 garder, veiller sur,
tenir sous bonne garde, acc. Plut. Ant. 84, M. 205f ||
2 défendre au moyen d’une
garnison, d’une troupe, d’une flotte, etc. ; particul. mettre une
garnison dans, acc. Thc. 3, 17 ; Xén. Cyr. 6, 1, 17 ; ou entourer de
gardes, protéger au moyen de gardes : χώρην, Hdt. 3, 90, un pays ; γέφυραν,
Hdt. 4, 133, un
pont, etc. ; avec
double rég. : τινα φυλακαῖσι,
Eur. Cycl.
690, garder, protéger qqn ; au pass. être défendu par une garnison, d’où en gén. être protégé,
Hdt. 7, 203 ;
Eschl. Eum.
218 ; Soph.
O.C. 1013,
etc. ||
3 p.
ext. veiller sur, faire attention à : φρ. ὄμμ’ ἐπὶ σῷ καιρῷ, Soph.
Ph. 151, tu me
recommandes que mon œil veille dans ton intérêt, pour toi ;
φρ. χρέος, Soph.
El. 74,
veiller à son devoir ; remplir son devoir ||
Moy. se tenir sur ses
gardes, se mettre en garde contre, acc.
Eur. Andr.
1136 ||
E Fut. moy. φρουρήσομαι,
au sens pass. Eur. Ion 603 ; Plut. Cæs. 27.
Étym.
φρουρά.