φθίνω
φθινώδηςφθίνω [ῐ]
(seul. prés. impf., fut. φθινήσω, ao. ἔφθινα et ἐφθίνησα, mais v. aussi
φθίω, où les formes
citées s’appliquent) se consumer, arriver à son terme :
1 en
parl. du temps : φθίνουσιν νύκτες τε
καὶ ἤματα, Od. 11, 183, les nuits et les jours se consument,
en parl. de pers. qui se consument à
pleurer ; μηνῶν φθινόντων,
Od. 10, 470,
les mois s’écoulant ; μὴν φθίνων,
primitiv. le mois finissant, Od. 14, 162 ; 19, 307 ; postér. la
dernière des trois périodes du mois (p. opp.
à μὴν ἱστάμενος et à μὴν μεσῶν)
Thc. 5, 54,
etc. ; de même dans
les inscr. att. (v. Meisterh. p. 130,
28), où la formule φθίνοντος est usitée jusqu’en 305 av. J.-C. ; depuis
333 av. J.-C. on commence à voir apparaître la formule μετ’ εἰκάδας et sous l’empire μετ’ εἰκάδα ; v.
Meisterh. ibid. ||
2 en
parl. du déclin des astres, Eschl.
Ag. 7 ||
3 en
parl. de pers. se consumer, être épuisé par un mal,
Soph. Tr.
558, O.C.
616, etc. ;
οἱ φθίμενοι, Soph. El. 237, les morts ||
4 fig. en parl. de choses
abstraites (vertu, force, etc.
Pd. P.
1, 184 ; Soph.
O.C. 906 ;
Plat. Phæd.
71b,
etc.) ; φθίνοντα
μαντεύματα, Soph. Ant. 1013, prophéties qui
s’évanouissent ||
E Prés. part. dat. pl. ion. φθινεῦσι, Hpc. 2, 674.
Étym. R.
indo-europ. *dhgwhei-, disparaître, cf. lat. sitis ; v. aussi
φθίω et
φθινύθω.