φυτεύω
φυτηκομέω-ῶφυτεύω (f.
-εύσω, ao.
ἐφύτευσα, pf.
πεφύτευκα) [ῠ]
I planter, abs. Hés. O. 22 ; Xén. Mem. 2, 1, 13 ; Œc.
19, 2 ; 20,
3 ; Plat. Theag. 121b, etc. ; avec l’acc. de l’obj. planté : φυτόν, Od. 9, 108, une plante ; δένδρεα, Od. 18, 359, des arbres ; ἄλσος, Hdt. 2, 138, un bois ; ἀμπέλους, Xén. Œc. 20, 4, des vignes ;
τι εἴς τι, Plut.
M. 986f, une ch. dans une
autre ; fig. φυτεύειν
τε καὶ σπείρειν λόγους, Plat.
Phædr. 276e, litt. planter et semer des discours ; d’où abs. enseigner,
NT. 1 Cor.
3, 6 ; avec l’acc. du
lieu où l’on plante : χώραν,
Plut. Them.
19, couvrir un pays de plantations ;
cf. Xén.
Œc. 20, 3 ;
DS. 4, 82 ;
joint à γεωργεῖν, Is. 77, 34 ; au pass.
γῆ πεφυτευμένη, Xén. Hell. 3, 2, 10 ; Plut.
Arist. 27,
terre couverte de plantations ; p. opp. à
ψιλή, Dém.
491, 27 ||
II p.
anal. engendrer, procréer, acc.
Hés. O.
814, Sc.
29 ; Hdt.
4, 145 ; Pd.
N. 7, 124 ;
Ar. Vesp.
1133 ; Plat.
Crit. 50d ; ὁ φυτεύσας πατήρ, Soph.
O.R. 793,
1514 ; Eur. Alc. 1137, etc. ; ou abs. ὁ φυτεύσας,
Soph. Ph.
904, Tr.
1246 ; Eur.
Andr. 49 ;
Lys. 119, le
père ; οἱ φυτεύσαντες, Soph. O.R. 1007, 1012 ; O.C.
1377 ; Eur.
Suppl. 1092 ;
ou οἱ
φυτεύοντες, Eur. Suppl. 986, les parents ;
ὁ φυτευθείς τινος, Pd. P. 4, 256, l’enfant né de qqn ; fig. causer, procurer : δόξαν, Pd. P. 6, 15, de la gloire ;
χάριν, Pd.
fr. 105, un bienfait ; d’ord. en mauv. part : τινὶ
κακόν, Il. 15,
134, ou κακά, Od. 5, 340, etc. causer du
malheur à qqn ; θάνατόν τινι,
Pd. N.
4, 96, causer la mort de qqn ;
au pass. Pd.
N. 8, 28 ;
p. 4, 123 ||
Moy. (f. φυτεύσομαι, ao. ἐφυτευσάμην)
1 planter pour soi :
ἀγρόν, Xén.
Mem. 1, 1, 8,
couvrir son champ de plantations ; ἀμπέλους, Luc. Cat. 20, planter des
vignes pour soi ||
2 produire pour soi,
acc. Pd.
P. 4, 26 ;
cf. Od.
2, 165 ; 4,
668 ; 17, 82 ; Soph. Aj. 953, etc. ||
E Act. prés. inf. épq. φυτευέμεν, Hés. O. 812. Pf. 3 pl. πεφύτευκαν,
Spt. Ezech.
19, 13. Ao. pass. 3
pl. poét. φύτευθεν, Pd. P. 4, 69.
Étym.
φυτόν.