πολιορκία

πολιός

πολιότης
πολιός, ά, όν :
I gris :
1 en parl. de cheveux qui commencent à blanchir, Il. 22, 74, 77 ; Od. 24, 317 ; Soph. Aj. 633 ; Ar. Vesp. 1064 ; Eur. Bacch. 185, etc. ; αἱ πολιαί (s. e. τρίχες) Pd. O. 4, 40 ; Ar. Eq. 523, 908, etc. cheveux gris, blancs ; ἡ πολιά (s. e. θρίξ) Mén. Monost. 705 ; Arstt. G.A. 5, 4, 6 ; ἡ πολιή, Anth. 6, 242, m. sign. ; en parl. de pers. dont les cheveux grisonnent, Od. 24, 499 ; Hés. Th. 271 ; Soph. O.R. 183 ; Eur. Suppl. 35, etc. ; de même en parl. de la barbe, Eur. H.f. 693 ; Lycurg. 163, 9 ||
2 p. ext. qui commence à vieillir, qui vieillit, en parl. du corps, Plat. Pol. 273e, de la vieillesse elle-même, Pd. I. 6 (5) 22 ; ἡ πολιά, Luc. Am. 2 ; Anth. 6, 20, l’âge sénile, la vieillesse ; fig. en parl. de choses, antique, ancien, Eschl. Suppl. 673 ; Eur. El. 701 ; Plat. Tim. 22b ||
3 p. anal. à cause de la couleur, en parl. du loup, Il. 10, 334 ; du fer, Il. 9, 366, etc. ; particul. de la mer écumante d’une teinte grisâtre, Il. 15, 190 ; 20, 229 ; Od. 5, 410 ; Soph. Ant. 334, etc. ; Ar. Av. 350, etc. ||
II p. ext. blanc, d’où brillant, en parl. du ciel, Eur. Or. 1376 ; de l’air, A. Rh. 3, 275, etc. ; du printemps, Hés. O. 475, 490, etc. ||
Cp. πολιώτερος, Ath. 692b ||
E Fém. -ος, Il. 20, 229 ; Od. 5, 410 ; Eur. Andr. 348.
Étym. p.-ê. indo-europ. *pol-io-, gris ; cf. πελιός.