προλαμϐάνω
προλάμπωπρο·λαμϐάνω (f.
προλήψομαι, ao.
2 προὔλαϐον, etc.)
I (πρό, devant)
1 prendre et porter en
avant, avancer : ἐξ οἴκων πόδα,
Eur. Ion
1253, porter ses pas hors de la maison
||
2 prendre les devants,
Thc. 7, 80 ;
Xén. Cyn.
6, 19 ; 7,
7 ; Plut. Alex. 20, etc. ; fig. en parl. de l’intelligence, Arstt. fr. 96 ||
3 prendre de
préférence : τι πρό τινος,
Soph. O.C.
1141, prendre une chose de préférence à
une autre ||
4 prendre en remontant à
l’origine, reprendre dès l’origine, Isocr.
119a,
351c ||
II (πρό, auparavant)
1 prendre d’abord :
τὴν πόλιν, Lys.
176, 5, la ville ; τὰ
χωρία καὶ λιμένας, Dém.
20, 21, les territoires et les ports
||
2 recevoir d’avance :
ἀργύριον, Dém.
1211, 5, de l’argent ; τι παρά τινος, Eschn.
50, 20, recevoir d’avance qqe ch. de la
main de qqn ||
3 prendre d’avance :
τὸν καιρόν, Pol.
9, 14, 12, prévenir l’occasion ;
avec le gén. : τῆς ὁδοῦ, Hdt. 3, 105, prendre l’avance d’un bout de chemin ;
τῆς φυγῆς, Thc.
4, 33, prendre l’avance dans la fuite ;
abs. οἱ νόμοι
προλαϐόντες ἐπιμέλονται ὅπως, Xén.
Cyr. 1, 2, 3,
les lois veillent d’avance à ce que (litt. ayant pris les devants veillent à ce que)
etc. ; d’où
prendre d’avance ses précautions : ὅπως, Dém. 29, 1, pour que, etc.
||
4 prendre d’avance par
l’esprit, c. à d. présumer,
préjuger : μὴ πρότερον προλαμϐάνειν,
Dém. 44, 3, ne
pas apporter d’opinion préconçue ; au
pass. être présumé, Pol.
34, 6, 7, etc.