ψεύδορκος

ψεῦδος

ψευδοσέλινον
ψεῦδος, εος-ους (τὸ)
1 mensonge, fausseté, joint en appos. à un subst. Il. 2, 349 ; au plur. Il. 9, 115 ; ψεῦδός ἐστι, ce n’est pas vrai, Plat. Gorg. 519b; Arstt. Probl. 12, 3 ; Pol. 11, 11, 4 ; Plut. Pomp. 60, etc. ; abs. ψεῦδος, m. sign. Soph. El. 1220 ; Arstt. Pol. 2, 5, 14 ; p. opp. à ἀληθές, Xén. Œc. 11, 25 ; Plat. Gorg. 505e, Crat. 385c, etc. ; p. opp. à ἀλήθεια, Plat. Hipp. mi. 370e; Plut. M. 16a; NT. 1 Joh. 2, 21 ; joint à ἀνεμιαῖον, Plat. Theæt. 161a; à παράδοξον, Plat. Pol. 281a, etc. ; à ἀπάτη, Plat. Rsp. 459c, Leg. 916e, etc. ; ψ. λέγειν, Od. 3, 20, 328 ; ψεῦδος ψεύδεσθαι, Plat. Leg. 663d; Spt. Sir. 7, 13, dire un mensonge, une chose fausse ||
2 sans intention de tromper, erreur, Plat. Rsp. 389b; particul. mensonge fait avec l’intention de rassurer une armée, Xén. Mem. 4, 2, 17 ||
3 invention poétique, Pd. P. 2, 68, etc. ; Plut. M. 16b, etc. ; au plur. Il. 21, 276 ; 23, 576 ; Od. 11, 365 ; 14, 387 ; 19, 203 ; Hés. O. 25, 78 ; Th. 27 ; Soph. Ph. 831 ; Plat. Theæt. 173a, etc. ||
4 action déguisée, trompeuse, Od. 14, 296 ; particul. ruse de guerre, DS. 20, 17 ; Plut. Sert. 10 ; d’où en gén. tromperie, fraude, Spt. Esaï. 44, 20 ; NT. Apoc. 21, 27 ; 22, 15 ||
5 au plur. pustules sur le nez, Thcr. Idyl. 42, 24, parce qu’on les considérait comme un signe que celui qui en était atteint avait menti (cf. ψεύδω, ψύθος) ||
E Nom. acc. pl. épq. ψεύδεα, Od. 19, 363, etc. ; dat. pl. épq. ψεύδεσσιν, Il. 21, 276, etc.
Étym. ψεύδω.