Σωτέλης

σωτήρ

σωτηρία
σωτήρ, voc. σῶτερ, gén. σωτῆρος :
I adj. m. et fém. qui sauve, qui protège, Eschl. Ag. 897 ; au fém. Eschl. Sept. 225 ; Eur. El. 993 ||
II subst. (ὁ, ἡ) sauveur, libérateur, avec le gén. de la pers. ou de la chose sauvée : σ. ἀνθρώπων, Hh. 21, 5, sauveur des hommes ; τῆς Ἑλλάδος, Hdt. 7, 139, de la Grèce ; ἑστίας πατρός, Eschl. Ch. 264, du foyer de son père ; avec le gén. du danger dont on sauve : σ. νόσου, Soph. O.R. 30 ; σ. κακῶν, Eur. Med. 360, qui sauve d’un fléau, d’un malheur ; particul. en parl. de Zeus, Pd. O. 5, 40, etc. ; Ar. Th. 1009 ; Din. 94, 45 ; abs. ὁ Σωτήρ, Pd. I. 6, 11, Zeus sauveur ; d’où : τὸ τρίτον τῷ Σωτῆρι, Plat. Rsp. 583b, Phil. 66d, Charm. 167a, la troisième coupe à Zeus sauveur, prov. le troisième coup, le bon ; en parl. d’Apollon, Eschl. Ag. 512, etc. ; d’Hermès, Eschl. Ch. 2 ; des Dioscures, El. V.H. 4, 5 ; de la Fortune, Eschl. Ag. 664 ; Sept. 826 ; Soph. O.R. 81 ; des dieux en gén. Hdt. 8, 138 ; Eschl. Suppl. 982 ; Soph. Ph. 738 ; joint à ἀποτρόπαιος, Xén. Hell. 3, 3, 4. Postér. en parl. de J.-C. NT. 2 Tim. 1, 10 ; Clém. 1, 953, 1237 Migne, etc.
Étym. σῴζω.