σχέτλιος
σχετλίωςσχέτλιος, α
ou ος, ον :
1 tr. : qui cause du mal, d’où cruel, funeste, pernicieux, en parl. de pers., particul. de
Zeus, Il. 2,
112 ; 9, 19 ; Od. 3, 161 ; Hh. Ap. 322 ; de Kronos,
Hés. Th.
488 ; des dieux en
gén. Il. 24,
33 ; Od. 5,
118 ; des héros ou autres hommes,
terribles par leur force, leur audace ou leur cruauté
(Achille, Il. 9,
630, etc. ; Diomède, Il. 5, 403 ; Hector,
Il. 17, 150,
etc. ; Patrocle, Il. 18, 13 ; Ulysse,
Od. 9, 478,
etc. ; Hèraklès, Od. 21, 18 ; le Cyclope,
Od. 9, 351,
etc.) ; des hommes en
gén. Od. 12,
21 ; Hés. Sc. 185 ; Hdt. 3, 155 ; Soph. Ph. 369, 930 ; Plat.
Hipp. ma. 289e ; Dém. 842, 1 ; 874, 15, etc. ;
en parl. de femmes, Il. 3, 414 ; Od. 4, 729 ; 23, 150 ; particul.
d’Éris, Hés. O. 15, Sc. 149 ; en parl. de bêtes féroces dangereuses, Hdt. 3, 108 ; en parl. de choses, du sommeil dans lequel on trouve la
mort, Od. 10,
69 ; en gén. σχέτλια ἔργα, Ar.
Ran. 612 ;
Dém. 504, 29,
actes cruels, terribles, effroyables, Od.
9, 295 ; p. opp.
à δίκη et αἴσιμα ἔργα,
Od. 14, 83 ;
à côté de ἀτασθαλίαι, Od. 22, 413 ; cf. Hés. O. 123, etc. ; Hdt. 6, 138 ; Eur. Andr. 31, etc. ; σχέτλιον πάθημα, Xén.
An. 7, 6, 30,
souffrance terrible ; σχέτλια παθεῖν,
Eur. Suppl.
1074, etc.
éprouver des souffrances terribles ; σχέτλια
λέγειν, Plat. Gorg. 467b, dire des choses effroyables ; σχέτλιον, Hh. Ven. 255, chose terrible !
σχέτλιόν ἐστι, Plat. Hipp. ma. 289c, c’est chose
terrible ; ὃ δὲ πάντων σχετλιώτατον,
Isocr. 127d, et le plus terrible
ou le plus effroyable de tout ;
σχέτλια γάρ, avec une
prop. inf. Soph. Aj. 887, car c’est chose
terrible que, etc. ||
2 intr. malheureux, infortuné, misérable, Eschl. Pr. 644 ; Soph. Ant. 47 ; Eur. Alc. 824 ; Ar. Nub. 485 ; Plat. Leg. 303c ||
Cp. -ώτερος, Ant. 147, 3 ; Dém. 874, 15 ; sup.
-ώτατος, Hdt.
3, 155 ; And.
16, 24 ; Dém.
842, 1, etc.
||
E Fém. ion. -η, Il. 3, 414 ; Od. 23, 150 ; fém. -ος, Eur. I.T. 651 ; σχετλίη,
dissyll. par synér. ou trisyll. avec
ε bref,
Il. 3, 414 ;
cf. Eur.
El. 120,
Andr. 1179,
etc.
Étym.
Étymol. inconnue.