σπλαγχνισμός

σπλάγχνον

σπλαγχνόπτης
σπλάγχνον, ου (τὸ) d’ord. au pl. σπλάγχνα, ων (τὰ) les entrailles :
I au propre :
1 les viscères principaux (cœur, poumon, foie) de l’homme ou des animaux, Il. 1, 464 ; Od. 3, 9 et 40 ; 20, 252 ; Hdt. 2, 40 ; Eschl. Ag. 1221 ; Ar. Pax 1105, etc. (σπλάγχνον au sg. s’emploie pour l’un de ces viscères, Eschl. Sept. 1031, Eum. 249 ; Plat. Tim. 73c) ; p. suite, le partage des entrailles de la victime pour le repas sacré, Ar. Vesp. 654, Eq. 408, etc. ||
2 le sein de la mère, Eschl. Sept. 1022 ; en parl. du père, Soph. Ant. 1066 ||
II fig.
1 le cœur, l’âme comme siège des affections, Eschl. Ag. 995, Ch. 413 ; Soph. Aj. 995 ; Eur. Hipp. 118, etc. ; Ar. Ran. 844, 1006, Nub. 1036 ; Anth. 6, 260 ; 12, 80, etc. ; ou comme siège du caractère, Eur. Med. 220 ||
2 entrailles, cœur, âme, t. de tendresse, NT. Phil. 1, 8 ; 2, 1.
Étym. σπλήν.