στερεομετρία

στερεός

στερεόσαρκος
στερεός, ά, όν :
I solide, c. à d. :
1 ferme, dur, Il. 17, 493 ; Od. 19, 494 ; Hdt. 1, 52 ; Xén. Cyn. 9, 16 ; p. opp. à ἀραιός, Hpc. Fract. 774 ; à μαλθακός, Plat. Phædr. 239c, etc. ; subst. ἡ στερεά (s. e. μερίς) Héron, Phil. byz. la partie solide, le cœur (d’une chose) ||
2 p. suite, robuste, vigoureux, en parl. d’athlètes, DL. 2, 132 ; de bras, Thcr. Idyl. 22, 48, etc. ||
3 solide, substantiel, en parl. de nourriture, DS. 2, 4 ; NT. Hebr. 5, 12, etc. ||
4 en mauv. part : dur, cruel, Il. 12, 267 ; Od. 23, 103 ; Pd. P. 4, 394 ; Eschl. Pr. 174 ; seul. en poésie ||
5 opiniâtre, obstiné : fig. στ. ἁμάρτημα, Soph. Ant. 1262, faute produite par l’obstination ||
6 p. suite, rude, difficile, Plat. Rsp. 348e ||
II t. de géom. solide, cubique, Eucl. Elem. 11, def. 11 ; Plat. Phil. 51c, Tim. 54e, etc. ; t. d’arithm. cubique, Eucl. Elem. 11, def. 11 ; Arstt. Pol. 5, 12, 8 ; τὰ στερεά, Plat. Theæt. 148b, les solides, en gén. ||
Cp. -ώτερος, Od. 23, 103 ; Plat. Rsp. 348e, etc. ; sup. -ώτατος, Att.
Étym. p. *στερεϝός, de la R. indo-europ. *ster-, rigide, fixe ; cf. στερρός, στεῖρα 1 et 2, lat. sterilis, all. starr.