στρατηγός
στρατηΐηστρατ·ηγός, οῦ
(ὁ) [ᾰ]
I chef d’armée, général,
Eschl. Ag.
581, etc. ;
Soph. Ant.
8, etc. ;
Xén. Mem.
3, 1, 3, etc. ; στρ. ἀνήρ,
Eschl. Ag.
1626 ; Xén.
Ages. 3, 5,
m. sign. ; avec un
gén. στρ. στρατοῦ, Hdt. 7, 83 ; στρατιᾶς, Xén. An. 1, 7, 12, etc. général d’une
armée, chef d’une expédition ; στρ. ὅλων,
Soph. Aj.
1106 ; τῶν
πάντων, Xén. Hell. 3, 2, 13,
généralissime ; fig. Plat. Theæt. 153a, Conv. 193b, etc. ; comiq. au fém. ἡ στρ.
Ar. Eccl.
491, 500 ||
II particul.
1 à
Athènes, stratège, sorte de ministre de
la guerre, préposé à l’entretien des troupes de terre et de mer
avec un droit de juridiction pour toutes les questions se
rattachant à l’administration de la guerre (exercice du commandement, recrutement des troupes, jugement
des crimes ou délits militaires ; contrôle des impôts de guerre,
administration de la caisse de l’armée ; sécurité du pays,
etc.) ; à l’origine, les stratèges
étaient au nombre de dix, un par tribu, choisis tous les ans parmi
les citoyens d’Athènes, et exerçant le commandement à tour de
rôle ; au temps de Démosthène, les stratèges commandant en temps de
guerre étaient au nombre de deux, le commandant des troupes
d’infanterie (ὁ ἐπὶ τῶν ὅπλων
ou ὁπλιτῶν,
Dém. 238, 13 ;
265, 7, 19, etc.) et le commandant des troupes
de cavalerie (ὁ ἐπὶ τῶν ἱππέων,
Dém. 265, 20) ;
les autres restaient à Athènes,
Dém. 47, 14
||
2 stratège, chef militaire et civil des ligues achéenne et
étolienne, Pol. 2, 43, 1 ; Str.
385 ||
3 haut fonctionnaire dans
les villes d’Asie Mineure, Hdt.
5, 38 ||
4 à
Rome, consul, Pol. 1, 7, 12, etc. ;
joint à ὕπατος,
Pol. 1, 52, 5,
etc. ; Plut.
Flam. 10 ;
ou préteur, Pol.
3, 106, 6 ; Arr. Epict. 2, 1, 26 ; préteur urbain, Pol. 33, 1, 5 ||
5 magistrat dans les
colonies romaines, NT. Ap. 16, 20 ; Ath. 37c ||
6 officier préposé à la
garde du temple à Jérusalem, NT.
Luc. 22, 52 ;
Ap. 4, 1,
etc. ||
7 préfet de police
en Égypte, Str.
797.
Étym.
στρατός, ἄγω.