τανύω
Τάξακιςτανύω (f.
ύσω, ao.
ἐτάνυσα, pf.
inus. ; pass. ao. ἐτανύσθην, pf. τετάνυσμαι) [ᾰ, ῠ
aux prés., fut. et ao. act.]
1 tendre :
βιόν, Od.
24, 176, la corde d’un arc ;
βοείην, Il.
17, 390, 391, une peau de bœuf ;
ἶριν, Il.
17, 547, déployer un arc-en-ciel ;
ἱμᾶσι, Il.
23, 324, tendre (des chevaux) au moyen
des rênes, c. à d. diriger des chevaux en
tenant les rênes tendues ; abs.
ἅρμα, Pd.
O. 8, 65,
diriger un char ||
2 étendre, allonger :
ὀϐελούς, Il.
9, 213, étendre des broches ;
τράπεζαν, Od.
1, 138 ; 4,
54, allonger, c. à d. dresser une
longue table : au pass. être étendu,
en parl. d’un tapis, Il. 10, 156, etc. ; τινὰ ἐπὶ γαίῃ,
Od. 18, 92,
étendre qqn à terre ||
3 tendre fortement, donner
de l’intensité à : μάχην,
Il. 11, 336,
laisser combattre (dans des conditions égales) ; ἔριδα, Il. 14, 389, rendre le combat plus intense ;
πολέμοιο πεῖραρ ἐπ’ ἀμφοτέροισι τ.
Il. 13, 359,
rendre plus intense pour les deux partis à la fois le terme de la
lutte, c. à d. redoubler l’ardeur de la
lutte ||
Moy.
I tr. tendre pour soi : τόξον, Il. 4, 112, tendre un arc ||
II intr. :
1 s’étendre, s’allonger,
être étendu ou allongé, en parl. d’une île, Od.
9, 116 ||
2 se tendre avec effort,
tendre de toutes ses forces vers, s’élancer impétueusement,
en parl. de chevaux s’élançant au galop,
Il. 16, 375,
475 ; de mules, Od. 6, 83 ||
E Act. fut. poét. τανύω,
Od. 21, 174,
ou τανύσσω,
Orph. Lith.
179 ; Nonn.
D. 2, 234.
Ao. poét. ἐτάνυσσα, Il. 16, 662 ; Od. 18, 92, etc., ou τάνυσσα, Il. 9, 213, etc. ; part. dor.
τανύσαις, Pd.
O. 2, 91.
Pass. prés. ind. 3
sg. τάνυται (c. de τάνυμαι) [ῠ] Il. 17, 393. Ao. 3 pl. épq. τάνυσθεν,
Od. 16, 475.
Pf. réc. τετάνυμαι, Gal. 13, 991 ; fut. ant. 3 sg.
τετανύσσεται, Orph. Lith. 319. Moy. fut. 3 sg. au sens
pass. τανύσσεται, Archil. 4.
Étym.
τάνυμαι.