Θαυϐόριος

θαῦμα

θαυμάζω
θαῦμα, ατος (τὸ)
I objet d’étonnement ou d’admiration, en b. ou en mauv. part, c. à d.
1 objet merveilleux ou monstrueux (en b. part, Od. 11, 287 ; en mauv. part, Od. 9, 190) ; Att. ; θαῦμα ἰδεῖν, Hés. Sc. 318 ; θαῦμα ἀκοῦσαι, Pd. P. 1, 50 ; Plat. Leg. 656d, chose merveilleuse à voir, à entendre ; θαῦμ’ ὅτι, Thcr. Idyl. 15, 2, il est étrange que ; οὐ θαῦμα, Pd. N. 10, 94 ; θαῦμά γ’ οὐδέν, Soph. O.R. 1319 ; Ar. Pl. 99 ; οὐδέν γε θαῦμα, Soph. O.R. 1132, il n’y a pas de quoi s’étonner, il n’y a rien d’étonnant ; avec une prop. inf. τὸ μὴ πείθεσθαι τοὺς πολλοὺς θαῦμα οὐδέν, Plat. Rsp. 498d, que la foule ne se laisse pas persuader, il n’y a là rien d’étonnant ; poét. au plur. θαυμάτων κρείσσονα, Eur. Bacch. 666 ; θαυμάτων πέρα, Eur. Hec. 714, choses extraordinaires et qui passent les bornes ||
2 particul. au plur. τὰ θαύματα, tours de force ou d’adresse, tours prestigieux, Xén. Conv. 2, 1 ; Plat. Rsp. 514b ; Ath. 22 ; d’où le lieu, la baraque où les charlatans font leurs tours, Th. Char. 6, 4 ; Ath. 452f ||
3 postér. au sens chrétien, miracle, Nyss. 3, 904, 933 ; Chrys. 7, 6 ; 9 ; 432, 585 ||
II étonnement, admiration, surprise : θαῦμά μ’ ἔχει, Od. 10, 326 ; Soph. Ph. 687 ; Plat. Phil. 36d ; λαμϐάνει, Ar. Av. 511, ou ὑποδύεται, Soph. El. 928, l’étonnement me saisit, m’envahit ; θαῦμα ἔχω, Soph. El. 897, je suis étonné ; ἐν θαύματι εἶναι, Hdt. 1, 68 ; Thc. 8, 14 ; ou γενέσθαι, Hdt. 3, 3 ; ἐν θωύματι ἔχεσθαι, Hdt. 8, 135 ; ou ἐνέχεσθαι, Hdt. 7, 128, être saisi d’étonnement ; θώυμα ποιεῖσθαί τι, τινος ou περί τινος, Hdt. 1, 68 ; 3, 23 ; ἐν θαύματι ποιεῖσθαι, Plut. Pomp. 14, s’étonner ou s’émerveiller de qqe ch. ||
E Ion. θῶμα ou θῶυμα, Hdt. 1, 68, 93, etc.
Étym. pré-grec ; cf. θάμϐος, τέθηπα et p.-ê. θεάομαι, contempler.