θερόεις

θέρος

Θερσαγόρας
θέρος, εος-ους (τὸ)
I saison de la chaleur, particul. été, p. opp. à ψῦχος, Soph. Ph. 18, ou à ὀπώρα, Od. 12, 76 ; τοῦ θέρεος, Hdt. 2, 24 ; θέρους, Plat. Phædr. 276b ; θέρευς (dor. et épq.) Od. 7, 118 ; 12, 76 ; θέρεϊ ou θέρει, Il. 22, 151 ; ἐν θέρει, Att. l’été, pendant l’été ; τοῦ θέρους εὐθὺς ἀρχομένου, Thc. 2, 47, dès le commencement de l’été ; θέρους μεσοῦντος, Luc. H. conscr. 1, au milieu de l’été ; κατὰ θέρους ἀκμήν, Xén. Hell. 5, 3, 19, au fort de l’été ||
II p. suite, saison de la récolte, d’où :
1 moisson, Anth. 11, 365, 3 et 13, Plut. M. 798e ; fig. πάγκλαυτον θ. Eschl. Pers. 822, moisson de larmes ||
2 p. ext. fruits mûrs pour la moisson, Ar. Eq. 392 ; Dém. 1253, 15, Plut. Fab. 2 ||
3 fruit, production, en gén. Eur. Bacch. 1027 ; en parl. de la barbe d’un jeune homme, Call. Del. 298 ; Anth. 10, 19 ; de la crinière d’un cheval, Soph. fr. 587 ||
III en gén. belle saison, particul. favorable aux opérations de guerre : ἅμα ἦρι τοῦ ἐπιγιγνομένου θέρους, Thc. 4, 117, au printemps de l’année suivante ; cf. 6, 8 ; 8, 61, etc.
Étym. R. indo-europ. *gwher-, chaud ; cf. θέρω, θερμός, sscr. háras-, chaleur.