θυγάτηρ
θυγατριδέος-οῦςθυγάτηρ [ῠᾰ,
ῡ dans toutes les
formes tétrasyll.] voc.
θύγατερ, gén.
θυγατρός, dat.
θυγατρί, acc.
θυγατέρα ; pl.
θυγατέρες, gén.
θυγατέρων, dat.
θυγατράσι, acc.
θυγατέρας (ἡ)
I fille :
1 par rapport au père et à
la mère, Il. 9, 148,
290 ; Od. 4,
4, etc. ; de
même qu’on sous-entend υἱός
en parl. du fils, on sous-entend
qqf. θυγάτηρ
en parl. de la fille : Κλεοστράτη Νικηράτου, CIA.
2, 652, a, 25 (398
av. J.-C.) Kléostratè fille de Nikèratos ; cf. ibid. 660, 13
(390 av. J.-C.) ; mais
θυγάτηρ peut aussi être
exprimé : Ἰφιδίκη Ἰφικράτους
θυγάτηρ, CIA. 2, 758, a, 2, 30 (pas av. 334 av.
J.-C.), etc. Iphidikè,
fille d’Iphikratès ; ou avec l’art. Ἀριστομάχης τῆς
Ἀντισθένου θυγατρός, CIA.
2, 564, 20 (4e/3e siècle
av. J.-C.) d’Aristomakhè, la fille
d’Antisthénès (v. Meisterh. p. 167, 15)
||
2 en
parl. d’animaux : θύγατρες
ἵππων, Sim. fr.
13, filles des cavales, en parl. des
mules ; fig. Μουσᾶν θυγατέρες, Pd.
N. 4, 4, (les
Odes) filles des Muses, etc. ;
dans les Livres saints :
αἱ θυγατέρες, les filles d’une cité,
c. à d. les villages voisins d’une ville,
hébraïsme, Spt.
Jud. 1, 27 ;
1 Macc. 5, 8,
65 ; p. ext. θυγάτηρ Βαϐυλῶνος, Babylone (elle-même) Spt. Ps. 136, 8 ||
II jeune fille,
servante, Phalar. Ep. p. 360 ||
E θυγατρός, θυγατρί,
etc. seuls us. en
prose ; en poésie tantôt
-τρός, -τρί,
Il. 9, 148 ;
Od. 7, 290 ;
Eschl. Ag.
225 ; Soph.
El. 574 ;
Eur. Andr.
174 ; tantôt
-τέρος, -τέρι,
Il. 21, 504 ;
Eur. Or.
751, etc.
Étym.
indo-europ. *dhugh₂-ter-, fille ;
cf. sscr.
duhitár-, all.
Tochter.