τίς
τὶςτίς, τίς, τί,
gén. τίνος ;
dat. τίνι ;
acc. τίνα, τίνα,
τί ; plur. τίνες, τίνες, τίνα ; gén.
τίνων ; dat.
τίσι ; acc.
τίνας, τίνας, τίνα ; duel τίνε, τίνοιν
(avec l’acc. sur τι- à tous les cas)
[ῐ]
A adj. et pron. interrog. : qui ? lequel,
laquelle, quelle chose ?
I dans l’interr. dir. :
1 pron. : τίς δὲ σύ
ἐσσι; Il. 6,
123, etc. mais qui es-tu ?
τίς δ’ οὗτος ἔρχεαι; Il. 10, 82, qui es-tu toi
qui viens ici ? ||
2 adj. τίς γῆ, τίς δῆμος;
τίνες ἀνέρες ἐγγεγάασιν; Od. 13, 233, quel pays
est-ce ? quel peuple ? quelles gens y habitent ? τίς δαίς, τίς δὲ ὅμιλος ὅδ’ ἔπλετο; Od. 1, 225, quel festin,
quelle foule d’hommes est-ce là ? ||
II dans l’interr. indir. :
1 pron. : ἠρώτα δὴ ἔπειτα, τίς
εἴη καὶ πόθεν ἔλθοι, Od.
15, 423, il demanda ensuite qui elle
était et d’où elle venait ; cf.
Od. 17, 368 ;
Xén. An.
4, 5, 10 ; οὐκ ἔχω τί
φῶ, Eschl. Ch. 91, je ne sais que
dire ; οὐδ’ ἔχω, τίς ἂν γενοίμαν,
Eschl. Pr.
905, et je ne sais que devenir ||
2 adj. : εἰπὲ τίνα γνώμην
ἔχεις, Xén. An. 2, 2, 10, dis quel est
ton avis ||
III dans l’interr. dir. ou indir. avec certaines particularités
de construct. :
1 à
côté de ὅστις : ὡς πύθοιθ’, ὅ τι δρῶν ἢ τί φωνῶν τήνδε ῥυσαίμην
πόλιν, Soph. O.R. 71, pour savoir ce
qu’il faudrait faire ou dire pour sauver cette ville ; cf. Eschl. Pr. 489, etc. ||
2 postér. avec l’inf. ; καὶ τί
πράττειν οὐκ ἔχω, Es. 67 Halm, et je ne sais que faire ? cf. DH. 6, 26 ; Jos. A.J. 1, 16, 2 ;
Luc. Philopatr.
29, etc.
||
3 avec
le gén. : τίς θεῶν;
Il. 18, 182,
lequel des dieux ? ἐλπίδων ἐς τίν’;
Soph. O.C.
1749, à quelle espérance me pousse-t-il,
c. à d. que me laisse-t-il espérer ?
ἀνήρετ’ ἐν τῷ (att.) πράγματος κυροῖ ποτε,
Soph. Aj.
314, il demandait en quel état se
trouvaient ses affaires ? ||
4 comme
attribut de la propos. : τίς
ὀνομάζεται; Eur. Ph. 123, comment
s’appelle-t-il ? ||
5 joint
à un pron. démonstr. ou possess. ou à un nom précédé de
l’art. : τίν’ αὖ σὺ τήνδε φωνεῖς
φάτιν; Soph. El. 328, quelle parole
fais-tu entendre là ? τίνας τούσδ’ ὁρῶ
ξένους; Eur. El. 341, quels étrangers
vois-je là ? ou dans l’ordre
inverse : τήνδε τίνα λεύσσω ποτὲ
γυναῖκα; Eur. I.A. 821, mais quelle peut
bien être cette femme que je vois ? ἀγγελίαν
φέρω χαλεπήν· — τίνα ταύτην; Plat.
Crit. 43c, j’apporte une
mauvaise nouvelle ; — quelle nouvelle ? de même
avec τοιοῦτος, Xén. Mem. 3, 11, 9 ; avec
τοσοῦτος, Xén.
Conv. 4, 53 ;
avec un pron. possess. :
τίν’ ὄψιν σὴν προσδέρκομαι; Eur. Hec. 667, quel visage de toi aperçois-je ? c. à d. quelle expression de visage est la tienne ?
quel visage montres-tu là ? παρὰ τίνας τοὺς
ὑμᾶς; Plat. Lys. 203b, et qui sont ceux des vôtres que je dois aller
trouver ? avec un nom précédé de
l’art. : τίνα τὴν τέχνην
ἔχεις; Luc. V.
auct. 8, qu’est-ce que cet art
que tu pratiques ? cf. Plat. Phil. 11a, etc. ||
6 avec
l’art. devant le pron. interr. pour appeler l’attention sur l’objet
dont on parle : τὸ τί ;
qu’est-ce ? litt. la chose dont tu
parles, qu’est-ce ? Ar. Nub. 775, Av. 1039, Ran. 1228, etc. ; avec un plur.
antér. : τὰ τί; Ar. Pax 693 ||
7 τίς
ὤν suivi d’un verbe, qui es-tu...
que tu ? qu’est-il... qu’il ? εἴρετο Ξέρξης, τίς
ἐὼν ἀνδρῶν ὁ Πύθιος ἐπαγγέλλοιτο ταῦτα; Hdt. 7, 27, Xerxès demanda
quel homme était-ce Pythios pour promettre cela ? Eur. Andr. 883, etc. ||
8 l’interrogation avec τίς remplace
qqf. une simple négation : τίς κεν
οὐνόματ’ εἴποι; Il. 17, 260, qui pourrait dire les noms ? c. à d. personne ne saurait nommer ; τί ἀδικοῦμεν; Thc.
3, 61, quel tort faisons-nous ?
c. à d. nous ne faisons en cela aucun
tort ; cf. Thc.
3, 45 ; Ar.
Pl. 498
etc. ; τίς οὐ;
Att. qui... ne pas ? c.
à d. tous, chacun ; de même avec l’opt.
pour un vœu : τίς ἂν θεῶν σοι
δοίη; Soph. O.C. 1100, quel dieu
pourrait t’accorder ? c. à d. puisse un
dieu t’accorder ! cf. Eschl. Ag. 1448 ; de même encore
τίς ἤ; qui autre que ? c. à d. nul autre que, etc.
Xén. Œc.
3, 3 ; en ce
sens τίς peut
se trouver dans deux propositions principales coordonnées, dont la
2e devrait être subordonnée :
τίς οὗτος ἔσται, τίς παραρρίψει,
Soph. O.R.
1493, qui sera-ce ? qui risquera cela ?
c. à d. qui sera-ce qui risquerait cela ?
ou qui sera homme à risquer cela ?
cf. Thcr.
Idyl. 16, 13
||
9 dans
le discours emphatique le pronom interr. peut être répété pour
marquer l’interrog. avec plus de force : τίς σε τέκνον, τίς σ’ ἔτικτε; Soph. O.R. 1098, qui t’a donné naissance, mon enfant ? qui ?
||
10 inversement il peut être supprimé, là où l’on attendrait la
répétition, τί ῥέξω; γένωμαι; Eschl. Eum. 788, que dois-je
faire ? que doit-il advenir de moi ?cf.
Eur. Ion
1446 ||
IV Place du pron. interr. : τίς se place d’ord. au commenc. de
la prop. ; ttef. il arrive qu’il suit un ou plusieurs
mots :
1 quand
l’interrogation porte non sur l’idée qu’exprime le pron. interr.,
mais sur un autre mot de la prop., surtout dans les
oppositions : ἔργον μεριμνῶν ποῖον ἢ
βίον τίνα; Soph. O.R. 1124, quel était ton
emploi ? comment passais-tu ta vie ? ἃ δ’
ἐννέπεις, κλύουσα τοῦ λέγεις; Soph.
O.C. 412, ce
que tu dis là, tu le dis pour l’avoir entendu dire ? et à qui ?
πρόσθεν μὲν ἐξίκου μαντεῖ’ ἄγουσα πάντα, νῦν δ’
αὖ τίν’ ἥκεις μῦθον... φέρουσα; Soph. O.C. 357, auparavant tu venais annonçant toute sorte de
prédictions, et maintenant quelles paroles apportes-tu ?
particul. lorsque le verbe de la prop. interr.
est suivi de δέ :
δράσεις δὲ δὴ τί; Eur. H.f. 1246, et maintenant que vas-tu faire ? ἔστιν δέ, ἦν δ’ ἐγώ, τίς τε καὶ τοῦ; Plat. Charm. 154a, et, dis-je, qui
est-il ? et fils de qui ? ||
2 par
suite de certaines nécessités de construction, le pronom
τίς peut se placer : entre l’article
et un nom ou un participe, lorsque lui-même se rapporte par le sens
à ce nom ou à ce participe : τῆς
περὶ τί πειθοῦς ἡ ῥητορική ἐστι τέχνη; Plat. Gorg. 454d, la rhétorique est
l’art de la persuasion appliquée à quoi ? καταμεμάθηκας οὖν τοὺς τί ποιοῦντας τὸ ὄνομα τοῦτο
ἀποκαλοῦσιν; Xén. Mem. 2, 2, 1, as-tu
remarqué (sais-tu) quelle chose font ceux qu’on appelle de ce nom ?
cf. Soph.
El. 1191 ;
Plat. Conv.
206b,
etc. ; après des
particules ou des pron. relat. : ὅπως τί δράσῃ; Soph.
O.C. 398, pour
faire quoi ? ὅταν τί ποιήσωσι, νομιεῖς αὐτοὺς
σοῦ φροντίζειν; Xén. Mem. 1, 4, 14,
litt. quand ils auront fait quelle chose,
croiras-tu qu’ils s’occupent de toi ? c. à
d. que leur faut-il faire pour que tu croies qu’ils
s’occupent de toi ? etc. ||
V double interrogation : une même propos. peut contenir
deux τίς : τί λαϐόντα τί δεῖ ποιεῖν; Dém. 50, 14, litt. que doit faire qqn qui a reçu quoi ?
c. à d. que faut-il faire quand on a reçu
telle et telle chose ? τίνας οὖν ὑπὸ τίνων
εὕροιμεν ἂν μείζονα εὐεργετημένους ἢ παῖδας ὑπὸ γονέων;
Xén. Mem.
2, 2, 3, et qui donc voyons-nous
recevoir plus de bienfaits et de qui ? que des enfants de leurs
parents ? ||
VI τίς joint à des
particules :
1 τίς
γάρ; qui donc ? Il. 18, 182, etc. ||
2 τίς
δέ; pour marquer l’impatience,
mais qui donc ? Hh. Ap. 169 ; Call. Ep. 15, 1, etc. ||
3 pour
détourner, défendre : qui peut-ce être ? Soph. O.R. 1056 ||
4 τίς
δή; qui vraiment ? qui donc ? Thgn.
747, etc. ;
τίς δῆτα; Soph.
Aj. 518,
etc. m. sign. ||
5 τίς
ποτε; qui jamais ? qui enfin ? Xén.
Cyr. 1, 1, 6 ;
τίς δή ποτε; Soph. fr. 93, m. sign. ||
VII Remarques sur l’emploi du neutre τί :
1 τί peut être attribut d’un nom au
plur. : τί οὖν ταῦτά ἐστιν;
Xén. An.
2, 1, 22, qu’est-ce donc ? τί γὰρ τάδ’ ἐστίν; Ar.
Nub. 201 ;
ταῦτα δὲ τί ἐστιν; Eschn. Ctes. § 167 Baiter-Sauppe, m.
sign. ; cf. Plat. Gorg. 508b, etc. ; ou attribut d’un nom masc.
ou fém. : τί σοι φαίνεται ὁ
νεανίσκος; Plat. Charm. 154d, que te paraît le jeune homme ? ||
2 τί σ’
εἴπω; comment dois-je te nommer, c. à
d. de quel nom ? Ar. Nub. 1381 ; cf. Eschl. Ch. 997, etc. ||
3 τί; que dirai-je ? à quoi bon encore des paroles ?
Eschl. Sept.
336 ; ou quoi
? pourquoi ? à cause de quoi ? τί
κλαίεις; Il. 1,
362, pourquoi pleures-tu ? cf.
Il. 4, 399 ;
Thc. 4, 59 ;
Plat. Conv.
204d,
etc. ||
4 τί
τοῦτο; que signifie cela ? que veut dire cela ?
qu’entends-tu par là ? ou à quoi bon cela
? qu’importe cela ? Att. ; τί ταῦτα; Eur. Andr. 548, Ph. 382, etc. m. sign. ||
5 τί
σοί; avec un dat. : que
signifie cela pour toi ? à quoi bon pour toi ? que t’importe ?
qu’as-tu à démêler avec cela ? Soph.
Ph. 743 ;
τί δέ σοι τοῦτο; Ar. Eccl. 521 ; ou ταῦτα; Ar. Lys. 514, m. sign. ; cf. Xén.
Œc. 18, 5,
etc. ; σοὶ δὲ καὶ
τούτοισι τοῖσι πρήγμασι τί ἐστι; Hdt. 5, 33, qu’as-tu à
faire avec ces choses ? τί τῷ νόμῳ καὶ τῇ
βασάνῳ; Dém. 855, 6, qu’ont donc de commun la loi et la torture ?
||
6 τί avec le gén. :
τί μοι ἔριδος καὶ ἀρωγῆς; Il. 21, 360, que
m’importent la querelle et la défense ? τί
ἐμοί avec l’inf. en quoi
m’importe-t-il de, etc.? Anth. 5, 178, etc. ; Arr. Epict. 2, 17, 14,
etc. ; NT.
1 Cor. 5, 12 ;
suivi de εἰ,
Thcr. Idyl.
15, 89 ||
7 τί avec des prép. :
διὰ τί; à cause de quoi ? Att. ; — ἐκ τίνος; à cause
de quoi ? pour quel motif ? Xén.
An. 5, 8, 4 ;
— ἐς τί; Il.
5, 165, jusqu’à quel point ? combien de
temps ? ou pourquoi ? Soph. O.C. 524, etc. ; — πρὸς τί; Soph. O.R. 766, 1027,
etc. pour quoi ? ||
8 τί avec des
particules : τί γάρ; eh quoi
? Att. ; ou
comment donc ? quoi encore ? Att. ;
ou pourquoi pas ? c. à
d. sans doute, naturellement, Att. ; καὶ τί γάρ;
Anth. 11, 85,
etc. et quoi de plus, et quoi ensuite ? —
τί δέ; mais quoi encore ? comment donc ?
Att. ; avec
l’acc. : τί δὲ ἀκοήν;
Plat. Charm.
167d, mais
que doit-on dire de l’ouïe ? τί δὲ δή;
Att. m. sign. ;
τί δέ εἰ; que dirais-tu si, etc. ? Eur. Hel. 1943 ; Ar. Nub. 154, etc. ; τί δέ ἤν, Ar. Nub. 1445, etc. m. sign. ; — τί δή;
Att. pourquoi donc ? τί
δή ποτε; Att. pourquoi donc à vrai
dire ? τί οὖν δή; τί
δὴ οὖν; Att. comment donc à vrai
dire ? — τί δῆτα; Att. quoi donc à vrai dire ? pourquoi donc à vrai dire
? comment donc cela ? — τί μή;
Att. (Eur.
Rhes. 705,
etc.) pourquoi pas, pourquoi ne serait-ce
pas ? — τί μήν; Att. quoi donc ? pourquoi donc ? ou quoi d’ailleurs ? Eschl.
Ag. 14 ;
Plat. Hipp. ma.
292a ;
τί μὴν οὔ; Soph.
El. 1271,
pourquoi donc pas ? — τί νυ; Il. 1, 414 ; pourquoi donc
? pourquoi donc encore ? Il. 22, 431 ; à quel point donc ? Il. 4, 31 ; — τί οὔ; d’ord. τί δ’ οὔ; τί δ’ οὐκ;
τί δ’ οὐχί; Eschl. Pr. 1015 ; Soph. Ant. 460, etc. pourquoi pas ? τί οὐ
βαδίζομεν; Plat. Prot. 311a, mais n’allons-nous pas ? c. à
d. mais allons donc ! avec
l’ao. : τί οὖν οὐ διῆλθες;
Plat. Menex.
236c, eh,
raconte-nous donc ! cf. Plat. Phil. 54b, Prot. 310a, etc. — τί οὖν; quoi donc ? quoi de plus ? quoi encore ?
Eschl. Sept.
208 ; Xén.
Conv. 2, 3 ;
ou pourquoi donc ? pourquoi alors ?
Eschl. Eum.
902 ; — τί
ποτε, pourquoi enfin ? Soph.
Aj. 341 ;
Ph. 1210,
etc. ; p.
contr. τίπτε (v. ce mot);— τί τ’ ἄρα;
Od. 1, 346, et
pourquoi donc ? ||
9 τί avec des
conjonctions : τί εἰ
(v. ci-dessus); — τί
ὅτι; à quoi sert que ? comment se fait-il que ? Spt. Gen. 18, 13 ; NT. Marc. 2, 16 ; Luc. 2, 49, etc. ; cf. τί ποτέ ἐστιν, ὅτι; Xén.
Mem. 2, 7, 3 ;
ἵνα τι; litt.
afin que quoi (arrive)? c. à d. pourquoi
? à cause de quoi ? And. 26, 26 ; cf. Ar. Eccl. 719 ; Plat. Ap. 26c, etc. ; ἵνα δὴ τί; Ar. Nub. 1192, m. sign. ; ὅτι τί;
Att. litt. parce
que quoi (en résultera)? c. à d. pourquoi
? (cf. Dém. 23,
214); ὅτι τί δή; Att. m. sign. ; ὅτι δή τί; Plat.
Charm. 161c, m. sign. ; ὡς τί;
c. ἵνα τί;
Poèt. (Arr.
Epict. 2, 22,
14); ὡς τί δή; Eur. I.A. 1341 pourquoi donc ? ||
B pron. relat. c. ὅστίς :
1 qui : Anth. 5, 170 ; 12, 43, etc. ;
Ath. 438e ; NT. Luc. 17, 8, etc. ||
2 c. πότερος, qui
ou lequel des deux ? Anth. 9, 178 ; 11, 183 et 376 ; Xén. Cyr. 1, 3, 17 ;
Plat. Phil.
52d,
etc. ||
E Gén. att. τοῦ, Att. ; ion. τέο, Il. 2, 225 ; 24, 128 ;
Od. 4, 463 ;
ou τεῦ,
Od. 15, 509 ;
24, 257 ; Hdt.
3, 82. Dat.
att. τῷ, Att. ; ion. τέῳ, Hdt. 4, 155, etc. Plur. gén. ion. τέων,
Il. 24, 387 ;
Od. 20, 192 ;
monosyll. Od.
6, 119 ; 13,
200. Dat. att. τοῖσι, Soph. Tr. 984 ; ion. τεοῖσι, Hdt. 1, 37. Dans les inscr. att. des 5e et
4e siècles av. J.-C. la forme usuelle du
gén. est του ; cependant τινος
se rencontre pour des raisons d’euphonie ou de
clarté, par ex. dans περί τινος
τῶν, CIA. 1,
38, f, 8 (424/419 av. J. C.); Φασηλιτῶν
τινος, CIA. 2,
11, 17 (394/386 av. J. C.);
à partir de 300 av. J. C., on trouve
seul. τινός et τινί, au plur. τινά, non ἄττα ; v. Meisterh. p. 123, 14 ; τί
peut faire hiatus chez les Com. :
τί οὖν ; Ar.
Pl. 94 ;
τί ἔστι, Ar.
Nub. 82,
Av. 1036,
etc. ; et qqf. chez
les Trag. particul. au commenc. du vers : τί οὖν ; Eschl. Sept. 208, etc. ; Soph. Aj. 873, etc. ; τί ἔστι;
Soph. Ph.
733, etc.
Étym.
indo-europ. *kwis, *kwid ; cf.
lat. quis,
sscr. kás.