ἦ, adv.
1 certes, sans doute, Il. 1, 229 ; Od. 17, 371 ; joint à d’autres particules : ἦ ἄρα, Od. 24, 193 ; ἦ ἄρα δή, Il. 13, 446 ; ἦ ἄρ, Il. 19, 56 ; ἦ ῥα, Il. 16, 750 ; ἦ ῥά νυ, Il. 12, 164 ; ἦ δή, Il. 1, 518, etc. ; ἦ δὴ μάν, Il. 17, 538 ; ἦ δή που, Il. 21, 583 ; ἦ μάν, Il. 2, 370 ; 13, 354 ; ἦ μέν, Il. 1, 77 ; 14, 275 ; ἦ μὲν δή, Il. 2, 798 ; Od. 18, 257 ; ἦ τε, Il. 11, 362 ; ἦ θήν, Il. 13, 813, m. sign. ; ἦ κάρτα, Eschl. Ag. 528, 1225 ; Soph. Aj. 1338, certes, tout à fait ; ἦ μάλα, Il. 3, 204 ; 18, 18 ; Od. 16, 183, etc. m. sign. ; ἦ μάλα δή, Il. 8, 102 ; Od. 9, 507, m. sign. ; ἦ γάρ, Il. 1, 232, 293, etc. certes en effet ; surt. ἦ μήν, certes, en vérité, qui s’emploie comme formule d’affirmation dans les serments, avec un inf. fut. Il. 1, 77 ; Eschl. Sept. 513 ; Xén. An. 2, 3, 26 ; avec un inf. ao. Xén. An. 2, 4, 17, etc. ||
2 avec interrog. est-ce que ? dans Hom. d’ord. après une prop. interr. Il. 1, 203 ; 3, 400, etc. ; Od. 4, 682, etc. ; qqf. sans prop. interr. antér. Il. 5, 421, 762 ; Od. 1, 158, etc. ; qqf. pour marquer une idée de colère ou de raillerie : ἦ μοῦνοι φιλέουσ’ ἀλόχους Ἀτρεῖδαι; Il. 9, 340, les Atrides sont-ils donc seuls à aimer leurs compagnes? cf. Il. 13, 446 ; 14, 265 ; 15, 132, etc. ; avec d’autres particules : ἦ ῥα, Il. 5, 421, 762 ; Od. 4, 672, etc. ; Eschl. Pers. 633 ; Soph. Aj. 172, 964 ; ἦ ῥά νυ, Il. 4, 93 ; ἦ ῥά γε, Thcr. Idyl. 4, 53 ; ἦ ῥά γέ τοι, Thcr. Idyl. 2, 20 ; 3, 8, est-ce que? ἦ ταῦτα δή, Soph. Ph. 565 ; El. 385 ; ἦ ταῦτα δῆτα, Soph. O.R. 429, m. sign. ; ἦ οὐ, ἦ οὐκ; (lat. nonne?) Il. 15, 506 ; Od. 16, 424 ; Thcr. Idyl. 5, 116, est-ce que... ne? ἦ μή, Od. 6, 200 ; 9, 405, m. sign. ||
E Dans les deux sens commence toujours la prop. ; dans Hom. et les poètes att., il peut se placer après un voc. Il. 5, 425, 762 ; Od. 4, 632 ; Soph. O.C. 864, 1102.
Étym. Étymol. incert., cf. p.-ê. ἤ 1.
ἦ, 1 et 3 sg. impf. de εἰμί.
ἦ, 3 sg. impf. de ἠμί.