ὠδινολύτης

ὠδίνω

ὠδίς
ὠδίνω (impf. ὤδινον, f. ὠδινῶ et ὠδινήσω, ao. ὠδίνησα et ὤδινα ; pass. seul. ao. ὠδινήθην)
A intr. :
I éprouver les douleurs de l’enfantement, enfanter avec douleur, abs. Il. 11, 269 ; Ar. Th. 502, etc. ; Plat. Rsp. 395e ; Plut. Thes. 20 ; Spt. Esaï. 23, 4 ; 26, 17 ; 48, 10 ; NT. Apoc. 12, 2 ; avec l’acc. Eur. I.A. 1234, etc. ; Spt. Esaï. 51, 2 ; en parl. d’animaux, El. N.A. 2, 46 ; p. anal. enfanter avec effort, produire, en parl. des abeilles, Christod. Ecphr. 343 ||
II p. ext. :
1 éprouver une douleur violente : ὠδίνων ὀδύνῃσιν, Od. 9, 415, souffrant des douleurs cruelles ; au mor. être dans l’angoisse, être anxieux, Soph. Aj. 794 ; Eur. Her. 644 ; Plut. M. 1090d ; avec un acc. συμφορᾶς βάρος, Soph. Tr. 325, garder renfermé dans son sein le douloureux fardeau de son infortune ; περί τινος, Plat. Theæt. 210b ; ὑπέρ τινος, Eur. Hipp. 258, souffrir pour qqn ||
2 porter dans son sein, nourrir dans son esprit : τι, Plat. Theæt. 148e, 151b, qqe ch. ; avec un inf. méditer de, Hld. 2, 21 ; εἴς τι, Hld. 5, 32, avoir un ardent désir de qqe ch. ||
B tr. faire trembler (litt. comme une femme dans les douleurs de l’enfantement) acc. Spt. Sir. 43, 16 ||
Moy. (ao. ὠδινησάμην) m. sign. Aqu. Ps. 113, 7.
Étym. ὠδίς.