ὠδίνω

ὠδίς

Ὠδονίηθε
ὠδίς, ῖνος () []
I douleur de l’enfantement, d’où enfantement :
1 au propre, Pd. O. 6, 74 ; N. 1, 55 ; Soph. O.C. 533, fr. 670 ; d’ord. au plur. Il. 11, 271 ; Hh. Ap. 92 ; Pd. P. 9, 149 ; Eur. Suppl. 920, Bacch. 89, Ion 452, 7 ; Ph. 355, etc. ; Plut. M. 238e ; en parl. d’animaux, El. V.H. 10, 3, etc. ; N.A. 5, 34, etc. ; Anth. 7, 383 ||
2 p. ext. toute douleur violente, souffrance cruelle (physique ou morale) Eschl. Ch. 211, Suppl. 770 ; au plur. Soph. Tr. 42 ; Plat. Rsp. 493b, Phædr. 251e ; joint à ὀδύναις, Plat. Rsp. 574a ; à τρόμους, Plut. Sol. 7 ; p. opp. à ἡδονάς, Plat. Tim. 86c, etc. ||
II fruit de l’enfantement, enfant, rejeton, Pd. O. 6, 51 ; Eschl. Ag. 1417 ; Eur. Ion 45, etc. ; Anth. 7, 549 ; en parl. d’animaux, Eur. H.f. 1040 ; en parl. d’œufs, Nic. Al. 165 ; p. anal. ὠδ. θαλάσσης, Anth. 9, 386, enfant de la mer, en parl. d’Aphroditè ; p. ext. toute production laborieuse : ὠδ. μελίσσης, Nonn. le miel, laborieux produit de l’abeille ; en parl. des travaux de l’esprit, Him. 18, 3 ; Triphiod. 117, etc. ||
E Dat. pl. ὠδῖσι, Eschl. Ch. 209 ; Plat. Ep. 313a ; poét. ὠδίνεσσιν, Thcr. Idyl. 17, 61.