γραμματεύς
γραμματεύωγραμματεύς, έως
(ὁ) [μᾰ]
I scribe, greffier,
particul. greffier public, officier
ministériel de grades divers, chargé d’enregistrer les documents,
de les conserver et d’en donner lecture dans les assemblées ou
devant les tribunaux (p. ex. greffier
d’État chargé de lire les documents à l’ἐκκλησία, Thc. 7, 10 ; greffier du sénat, d’ord. ὁ γρ. ὁ τῆς βουλῆς,
rar. ὁ γρ. τῆς
βουλῆς, mais aux cas obliques, sans
répétit. de l’article, τῷ γραμματεῖ τῆς
βουλῆς ; τὸν γραμματέα τῆς βουλῆς,
CIA. 1, 13, 5
(au temps de Cimon) ; 45, 16 (av. 421 av.
J.-C.), etc. ; v. Meisterh. p. 189,
28 ; greffier de prytanie, Poll.
8, 98 ; greffiers inférieurs,
Dém. 269, 20 ;
371, 22 ; etc. ; greffier de justice, chargé de lire les pièces
de procédure devant le tribunal, Eschl.
fr. 370) ||
II homme lettré,
particul. chez les Juifs :
1 scribe, docteur
ou interprète de la loi, Spt. 1 Esdr. 8, 3, etc. ; 2 Macc. 6, 18 ;
etc. ; Man.
4, 428 ||
2 étudiant, savant,
NT. Matth.
13, 52, etc. ;
1 Cor. 1, 20
||
III chez les Juifs, préfet, gouverneur (litt. celui qui rend des édits) Spt. Ex. 5, 6 ; Num. 11, 16 ; etc. ||
E Fém. comiq. ἡ γρ.
Ar. Th.
432. — Acc. sg.
att. γραμματέϳα, CIA. 2, 115, 19
(343 av. J.-C.) ; ibid. 277, 3 (vers 300 av. J.-C.).
Étym.
γράμμα.