ἡϐάω-ῶ

ἥϐη

Ἥϐη
ἥϐη, ης ()
I jeunesse, d’où :
1 adolescence, jeunesse, Il. 12, 384, etc. ; Od. 10, 279, etc. ; ἐκ παίδων εἰς ἥϐην ὁρμᾶσθαι, Xén. Mem. 2, 1, 21 ; ou ἔρχεσθαι, Eur. Med. 1108 ; ou ἐξικέσθαι, Soph. (Eust. p. 440, 38) passer de l’enfance dans l’adolescence ||
2 p. suite, vigueur de la jeunesse, vigueur, Il. 23, 432 ; Od. 8, 181 ; au pl. νεανίδες ἧϐαι, Eur. Ion 477, vigueur de la jeunesse ; en parl. d’animaux, Hés. O. 436 ||
3 ardeur de la jeunesse, Pd. P. 4, 525 ; 6, 48 ; Eur. Cycl. 502 ||
4 signes de puberté, d’où organes de la virilité, Hpc. Epid. 3, 1083 ; Att. Ar. Nub. 976 ; cf. Arstt. H.A. 1, 14, 1, etc. ||
II au sens collect. la jeunesse, les jeunes gens, Eschl. Pers. 512, 733 ; Ag. 109, etc. ||
E Dor. ἥϐα, Pd. l. c., etc. ou ἅϐα [ᾱᾱ] Thcr. Idyl. 1, 44.
Étym. p.-ê. R. indo-europ. *(H)iēgw-eh₂-, jeunesse, vigueur (de la jeunesse).