λοξός
λοξοτενήςλοξός, ή, όν,
oblique, c. à d.
1 qui est de travers,
incliné de gauche à droite ou de droite à
gauche, Hpc. Off. 743 ; Plut. Phoc. 2 ; κύκλος, Arstt. Metaph. 11, 5, 3, le cercle de l’écliptique ; λ. γραμμαί, Eur.
fr. 385, 9, ligne oblique ; λοξὴ τῶν ἀστέρων φορά, Arstt. Meteor. 1, 4, 13, marche oblique des astres ; λ. θέσις πρός τι, Th.
Sens. 73,
position à angle aigu avec qqe ch. ; δουλείη
κεφαλὴ αὐχένα λοξὸν ἔχει, Thgn.
536, c’est le propre de l’esclave
d’avoir le cou penché de travers ; Ζεὺς αὐχένα
λοξὸν ἔχει, Tyrt. 7, 2, Zeus détourne le cou d’un autre côté,
c. à d. retire sa faveur ; particul. en parl. du
regard : λοξὸν ὄμμα, œil
ou regard de travers, c. à d. irrité, A. Rh.
4, 476 ; Anth.
7, 531 ; ou
défiant, Opp. C.
1, 259 ; ou
sournois, A. Rh. 3,
444 ; ou railleur, Aristén. 1, 27 ;
λοξὸν ὁρᾶν, Sol.
26, loucher ; λοξὰ
βλέπειν, Thcr. Idyl. 20, 13, regarder de
travers avec colère, défiance ou
méchanceté ; λοξὰ μεταπύργια,
Phil. byz. rempart biais ||
2 fig. en parl. de choses,
particul. d’oracles (cf. Λοξίας) louche, équivoque, Luc. Alex. 10 ; Lycurg. 14, 1467 ; λοξὰ
ἀποκρίνεσθαι, Luc. D. deor. 16, 1, faire une
réponse louche (v. λοξῶς) ||
Cp. -ότερος, DP. 548.
Étym.
Étymol. inconnue.