φαρμακόμαντις

φάρμακον

φαρμακόπνευστος
φάρμακον, ου (τὸ) [μᾰ] toute substance au moyen de laquelle on altère la nature d’un corps, toute drogue salutaire ou malfaisante, d’où :
I
1 drogue médicinale, médicament, remède préparé (onguent, Thcr. Idyl. 11, 2 ; Str. 775, etc. ; médicament solide, Lgs 2, 7 ; ou breuvage, Eur. Hipp. 516 ; médicament, en gén. Eschl. Pr. 480) ; φάρμακον ἐπιτιθέναι, Il. 4, 191, appliquer un remède ; ἐπιπάσσειν, Il. 4, 218 ; 5, 401, etc. répandre une poudre sur une blessure ; προσαλείφειν τινί, Od. 10, 392, appliquer un onguent ou faire une onction sur qqn ; πίνειν φάρμακον, Od. 10, 326 ; Hdt. 4, 160, boire une potion ; en ce sens souv. déterminé par un adj. : φ. ἐσθλόν, Il. 11, 831 ; Od. 4, 230, etc. bon remède ; φ. χρήσιμον, Plat. Rsp. 382c, remède utile ; avec le gén. du mal : φ. νόσου, Eschl. Pr. 249, remède contre la maladie ; avec le gén. du résultat produit par le remède : φ. ὑγιείας, Arstd. 2, 11, remède pour rendre la santé ; fig. remède contre, gén. πάντων, Sim. fr. 89 Bgk, contre tous les maux ; βλάϐης, Eschl. Ag. 548, contre les maux ; ἔρωτος, Thcr. Idyl. 14, 52, contre l’amour ; φόϐου, Plat. Leg. 647e, contre la peur ; λιμοῦ, Plut. M. 159f, contre la faim, etc. ||
2 préservatif, moyen d’assurer ou de consolider, Plat. Phædr. 274e, 275a ; σωτηρίας, Eur. Ph. 893, moyen d’assurer le salut ; πρός τι, Arstt. Pol. 6, 44 ; Arstd. t. 2, 385, préservatif contre qqe ch. ||
II drogue malfaisante, d’où :
1 poison ; en ce sens d’ord. accompagné d’un déterm. : φάρμακον κακόν, Il. 22, 94 ; Od. 10, 213, poison funeste ; φάρμακον ἀνδροφόνον, Od. 1, 26 ; θυμοφθόρον, Od. 2, 319 ; λυγρόν, Od. 4, 230 ; 10, 236, etc. ; θανάσιμον, Diosc. 1, 95, poison meurtrier, dévorant, funeste, mortel, etc. ; abs. Soph. Tr. 685 ; Thc. 2, 48 ; Plat. Phæd. commenc. et 115a ||
2 préparation magique (breuvage, drogue qconque) p. suite, toute opération de magie (chant, formule, etc.) Il. 11, 741 ; Od. 4, 220 ; Thcr. Idyl. 2, 15 ; Lgs 2, 7 ||
III drogue pour teindre, teinture, fard, Hdt. 1, 98 ; Ar. Eccl. 735 ; Plat. Crat. 424e, Pol. 277c, Rsp. 420c ; DH. Comp. 21 ; Luc. H. conscr. 13, Am. 40, Im. 16, D. mer. 11, 3, etc.
Étym. pré-grec.